Sans proposition à l’issue de la troisième vague d’admission sur la plateforme APB 2017, 86.969 candidats devront attendre que des places se libèrent lors de la procédure complémentaire. Un chiffre en baisse par rapport à l’année 2016.
Un bilan en demi-teinte. Plus d’une semaine après les résultats du baccalauréat, le ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué ce vendredi que 86.969 candidats inscrits sur la plateforme Admission post-bac (APB 2017) n’ont toujours pas d’affectation à l’université pour la rentrée prochaine (hors apprentissage), soit 4000 de moins qu’en 2016 à la même période. […]
Les facs françaises doivent accueillir chaque année quelque 40.000 étudiants supplémentaires, une hausse démographique observée depuis deux ans et qui devrait perdurer jusqu’en 2022. S’ajoutent aux néo-bacheliers les étudiants en réorientation, traités cette année sur un pied d’égalité par rapport aux jeunes ayant obtenu leur bac en 2017.
La sélection est interdite en France pour l’entrée à l’université – même si ce principe est mis à mal dans un certain nombre de filières universitaires comme par exemple les double licences. Lorsque les demandes sont supérieures aux capacités d’accueil, les candidats sont alors tirés au sort , un procédé vivement critiqué par l’ensemble des acteurs éducatifs et les étudiants, et que la ministre de l’Enseignement supérieur a promis d’éliminer pour la rentrée 2018. Syndicats étudiants, présidents d’université et représentants du ministère se retrouvent d’ailleurs lundi pour un premier round de négociations afin de redéfinir les modalités d’entrée à la fac.
Côté international, la France n’attire pas que des touristes. Elle attire aussi des étudiants : 310 000 jeunes étrangers étudiaient en France en 2015-2016. C’est le 4e pays en termes d’accueil d’étudiants en mobilité, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Concernant les pays non anglophones, la France est donc celui qui attire le plus de jeunes étudiants du monde entier.
En général, les étudiants qui se déplacent le plus pour étudier sont les Chinois et les Indiens, suivis des Allemands et des Coréens du sud. La France occupe la 6e place avec 78 758 Français en mobilité dans des pays du monde entier en 2014.
Les étudiants qui viennent étudier en France sont pour majorité : Marocains, Chinois, Algériens, Tunisiens et Italiens.
Parmi les critères qui attirent les étudiants étrangers :
les formations financées par l’État dans les établissements publics, sans distinctions entre étudiants français et étrangers.
Lu sur Fdesouche