« Que la France reste la France », ils ne supportent pas. Ils veulent en fait, un grand remplacement des valeurs qui passe par les populations. Ils veulent que la France devienne un hexagone métissé. Pour imposer cet objectif, ils usent d’une arme de destruction massive des défenseurs de l’identité historique française, la dictature sémantique.
Quand on veut que « La France reste la France », on est un abominable facho- raciste. C’est tout de même le stade ultime de la pensée invertie. On n’a plus le droit de « vouloir rester ce que nous sommes » et on se demande pourquoi l’Europe n’a pas interdit la fière devise du petit Luxembourg.
La stratégie consiste à diaboliser et à considérer comme inacceptable toute vérité dites par l’extrême droite ou les assimilés. La dictature sémantique a, pour le moment, Laurent Wauquiez comme cible. Depuis qu’il s’est présenté, puis a pris la tête des Républicains, rien de ce qu’il fait ou de ce qu’il dit ne trouve grâce aux yeux des médias.
On n’est pas obligé d’avoir des sympathies pour un Wauquiez – qui n’a pas plus de conviction qu’un Sarkozy et qui surfe sur l’opinion publique pour porter sa planche si fragile et si savonnée -, pour trouver que c’est excessif. Cette détestation du Wauquiez est une détestation, par des médias lobotomisés par l’antiracisme, pour tout politique ayant parfois une approche identitaire des malheurs de notre pays.
Wauquiez serait donc le fossoyeur de la droite républicaine par un discours clivant et un positionnement droitier. C’est l’image qu’ils veulent lui coller, au risque d’ailleurs de favoriser une opération d’envergure à la droite de la droite de LR.
Le Figaro note la campagne. Laurent Wauquiez parle. Vive polémique. Laurent Wauquiez ne parle pas. Vive polémique. Laurent Wauquiez revient d’Irak et une photo le montre en costume dans les ruines de Mossoul. Vive polémique. Laurent Wauquiez a distribué un tract LR dont il a lui-même choisi le slogan : «Pour que la France reste la France». Vive polémique.
Au sein même des Républicains, les critiques ont été virulentes cette semaine sur le choix des mots et de la stratégie. Qualifié de « slogan du FN » par le député LR Robin Reda, proche de Valérie Pécresse, de «torchon populiste» par Franck Riester, coprésident d’Agir-les Constructifs, et même de «Pétain pur jus» par le président du conseil départemental de Charente-Maritime, Dominique Bussereau.
Ces réactions montrent bien que les défenseurs de la France de culture française n’ont pas grands chose à espérer des enfants assumés du gaullisme. Une grande partie des troupes a déjà rejoint le mondialisme. Et ceux qui résistent encore ont peur de leur ombre. Il ne restera qu’un noyau dur obligé, sans doute, à des alliances avec d’autres droitiers assumés sur le plan identitaire.
La dictature sémantique aura peut être un effet politique salutaire.