Maïtena Biraben, journaliste polyvalente et icône féministe du PAF!

 

Maïtena Biraben est une présentatrice et productrice de télévision franco-suisse née à Épinay- sur-Seine en 2 juillet 1967 d’un père photograveur d’origine basque et d’une mère au foyer. Elle a notamment été la présentatrice des « Maternelles » surFrance 5 et anime actuellement « Le Supplément » sur       Canal. Issue d’une fratrie composée de quatre frères aînés, elle a été mariée trois fois et vit actuellement avec son conjoint et ses deux fils en région parisienne. Elle est connue dans le milieu de la télévision pour son ambition, son style et son audace, mais aussi pour ses positions féministes.

Formation

Après être passée par un pensionnat de sœurs dominicaines dans les Landes où elle est restée jusqu’à ses 18 ans, et une fois son baccalauréat en poche, elle part à Paris pour suivre un cursus d’Histoire à l’Université de Tolbiac. À 21 ans, elle s’installe à Genève pour suivre son conjoint de l’époque. Elle y poursuit ses études et obtient un diplôme de vente à l’Université de Lausanne.

Parcours Professionnel

1989 à 1996 : Assistante de Production puis animatrice et productrice artistique à la Télévision Suisse Romande (TSR)
1997 : Animatrice sur M6 de l’émission en prime time, « Télé Casting »
1997 : Animatrice de l’émission « Vue sur la mer » surFrance 2

1998-2000 : Animatrice de l’émission « Emmenez-moi », un programme du Guide du Routard
1999-2001 : Chroniqueuse cinéma dans « Télématin » surFrance 2 (présentée par William Leymergie)

2001 : Rédactrice en chef du magazine culturel « Plumes z’et paillettes » puis de
« Paris, capitale de la mode » surFrance 3
2001-2004 : Présentatrice de l’émission « Les Maternelles » sur laCinquième (puis France 5). L’émission sera récompensée du « 7 d’or de la meilleure émission éducative »

2003 : Présentatrice de l’émission « Psychologies : un moment pour soi » (France 5), adaptation télévisuelle hebdomadaire de la publication de Jean-Louis Servan-Schreiber, Psychologie Magazine et produite par lui.
2004 à 2006 : Présentatrice de l’émission « Nous ne sommes pas des anges »

Sur Canal
2007 : Consultante pour RTL à l’occasion de la Coupe du monde de rugby 2007 (elle publie également des chroniques dans Rugby Hebdo)
Décembre 2007 : Présente le jeu « Tête de Mioches » surCanal Plus Décalé
Depuis 2007: Présentatrice du programme « Les Nouveaux Explorateurs », série documentaire consacrée au voyage diffusée sur Canal
2008 : Anime le programme « Planète 2048 » (qui imagine la planète dans 40 ans) sur Canal+
Septembre 2008 – Juin 2012 : Animatrice de « La Matinale » deCanal+ où elle succède à Bruce Toussaint
Depuis la rentrée 2012, elle anime « Le Supplément » surCanal+ le samedi et dimanche midi.
2013 : Tout d’abord pressentie pour animer « Le Grand Journal »à la place de Michel Denisot, Maïtena Biraben se contentera finalement de jouer le rôle de « joker » dA’ ntoine de Caunes en remplaçant ce dernier lors de ses congés.

Sa nébuleuse

Maïtena Biraben est proche de l’animateur du « Grand Journal »Yann Barthès. Son émission « Le Supplément » est par ailleurs produite par Bangumi Productions, la maison de production de Yann Barthès et de Laurent Bon qui produit également « Le Petit Journal ». Elle est également proche de ce dernier pour qui elle confesse une certaine admiration.

Elle a côtoyé par le passé Thierry Ardisson qui l’avait repéré en 1997 et l’avait appelé après l’avoir vu sur TV5 Monde pour lui proposer une collaboration.
Maïtena Biraben se serait récemment rapproché du président de la République. En effet, selon  un article de L’Express du 21 avril 2015, elle aurait invité François Hollande à dîner chez elle à l’automne 2014 « au culot, sans l’avoir jamais rencontré ». Toujours selon l’hebdomadaire, à la suite de ce dîner, François Hollande l’aurait conviée en retour à un dîner à L’Élysée. C’est à cette occasion qu’elle lui aurait proposé une interview dans son émission « Le Supplément », laquelle a eu lieu le dimanche 19 avril 2015. Ce genre d’invitation en direct est assez inédite, et c’est généralement le service de communication de l’Élysée qui se charge de proposer des interviews au chef de l’État. Mais pour ces dîners « secrets », le conseiller en communication du président, Gaspard Gantzer a assuré à L’Express ne pas avoir été informé. Cela montre chez Maïtena Biraben une certaine audace ainsi qu’une forte dose d’entregent.

Ce qu’elle gagne

Sur le plateau du « Supplément » en octobre 2013, François Bayrou lui ayant déclaré son salaire (7.000 euros) et lui ayant en retour demandé le sien, Maïtena Biraben refusait de lui répondre.

Publications

Les enfants c’est bien, la pilule aussi… (Illustrations de Marie Perron), Seuil, 2004

Elle a dit

« Cela récompense beaucoup de travail. Une bonne interview est une interview travaillée, que ce soit de Dave ou de Manuel Valls. Et je suis convaincue qu’on peut poser des questions sérieuses avec le sourire. Je ne tenais pas absolument à faire des interviews politiques. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi je suis censée considérer cet exercice comme le Graal. Les gens pensent qu’il y a une très grande connivence entre les politiques et les journalistes. C’est dommageable de ne plus avoir confiance en ceux qui leur donnent l’information. Moi, je tiens vraiment à m’en démarquer. La télévision, pour moi, doit être le même lieu d’échange que l’était la place du village. », Télé Obs, 30 mars 2014 (répondant à une question sur le succès d’audience du Supplément de Canal+)

« J’avais 40 ans. Je voulais continuer à faire ce métier. Une animatrice n’a pas le droit de vieillir alors qu’une journaliste, un peu plus. J’ai donc pris une vraie décision de développement de carrière. Ambitieuse ? Oui, peut-être que je le suis devenue », 30 mars 2014 à propos de son accession à la tête de « La Matinale » de Canal+ en 2008 après le départ deBruce Toussaint.

« Je dois tout à moi-même. Je suis née en colère car j’ai compris, dès l’enfance, que les choses sont plus faciles si l’on s’appelle Jean-Christophe et que l’on porte un slip », JDD, 5 avril 2015.

« Il y a beaucoup de snobisme autour de cette carte. Je n’en ai pas besoin pour être curieuse et savoir remettre en cause mes certitudes », 30 mars 2014, à propos de son refus de demander la carte de presse.

« Laurent Bon et moi sommes de cultures différentes. Il y a eu des frottements, mais j’ai conscience qu’il me cadre et me fait progresser. Il a la “vista”, le sens du moment, de la modernité. Moi, je ne suis que le camion sur la route qu’il a tracée », Télérama, 8 mars 2014 à propos de sa collaboration avec Laurent Bon, producteur du « Petit Journal » et du « Supplément » de Canal+
« Il est évident que là où l’on dit que je suis caractérielle, on dirait d’un homme qu’il est professionnel. Et la vérité est celle-ci : je suis professionnelle », 30 mars 2014
« L’amitié, le travail, le vin, m’ont davantage épanouie que la maternité », Voici, 6 avril 2015.

Ils l’ont dit

« Maïtena incarne parfaitement Canal+. C’est une des personnalités les plus dans son époque du paf. Elle propose une féminité moderne, sûre d’elle, qui n’est pas obsédée par son physique. Elle s’adresse à tout le monde d’égal à égal, dans une société devenue horizontale. Elle véhicule spontanément des valeurs humanistes. Et en plus, ce n’est pas un artefact du show- biz, mais quelqu’un de très authentique. », Rodolphe Belmer, Télé Obs, 30 mars 2014

« J’ai été frappé par son impertinence et son côté cash. Je me suis dit qu’elle avait quelque chose de singulier. Je le pense toujours ! », Thierry Ardisson, Télé Obs, 30 mars 2014

Lu sur L’OJIM

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