Commerces : les centres-villes abandonnés

Selon la fédération du commerce spécialisé, la vacance commerciale concerne aujourd’hui 7,1% du parc commercial situé dans les centres-villes contre 6,3% en 2001. Les centres commerciaux affichent quant à eux une meilleure santé : seulement 4,9% d’espaces vacants. Les petites et moyennes villes sont les plus touchées tandis que les grandes métropoles ne connaissant pas ce problème, elles qui ont vu leur vacance commerciale reculer de 7,7% à 6% ces dix dernières années, grâce notamment à l’offre de transports en commun. L’absence de vision d’ensemble et la multiplicité des propriétaires en centres-villes, sans parler de l’utilisation de l’indice du coût de la construction par les propriétaires pour revaloriser les loyers expliquent que les commerçants, notamment les enseignes nationales, préfèrent les centres commerciaux où tout est négocié avec la foncière qui détermine les loyers au moyen de l’indice des loyers commerciaux.

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8 Comments

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  • jejomau , 15 juin 2013 @ 18 h 38 min

    Non aux 100 000 € accordés par Jean Claude Gaudin à L’Europride 2013 !!!!!!!!!!

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/06/non-aux-100-000-accord%C3%A9s-par-jean-claude-gaudin-%C3%A0-leuropride-2013.html

  • morue coincos , 15 juin 2013 @ 20 h 26 min

    C’est tout à fait normal: puisque la classe moyenne étant totalement bouffée, les gorets et les jeunes-vieux qui pourraient investir vont là ou il y a du fric… Plus personne en France ne prend de risque à part les fous, sans doute !

    D’ailleurs, c’est vrai, même la bouffe est pour les riches.

  • Charles , 15 juin 2013 @ 21 h 04 min

    Et encore vous n’avez pas vu la suite qui s’annonce.

    un signe emblématique étant le stock de biens immobiliers
    d’exception qui restent invendus depuis 12 mois.

    De nouveaux biens viennent s’ajouter aux autres et rien ne se vend.

    Je veux parler de sites magnifiques,chateaux et manoirs.
    Plus de 4.000 en déshérence pour des prix ajustés a la baisse.

    Personne n’en veut,ni les acheteurs français
    ni les acheteurs étrangers.(sauf la filière vinicole)

    Plus personne n’a de visibilité a 10 ans pour la Fronce qui s’enfonce.
    C’est deja le sauve qui peut…

  • Francois Desvignes , 16 juin 2013 @ 5 h 17 min

    C’est encore plus triviale que cela :

    1/ la perspective de la Fronce à moins de 10 ans c’est la guerre insurrectionnelle et allogène : des FDS contre la république qui les a trahis et ruinés ; des allogènes contre les FDS qui les considèrent comme du gibier à piller.

    2/ Aussi même si nous avions encore de l’argent, jamais nous ne l’immobiliserions dans du caillou alors qu’en temps de guerre, celui qui est riche, sain et sauf, c’est celui qui aura su rester liquide.

    3/ Mais de toutes façons nous n’avons plus d’argent : nous sommes ruinés par l’impôt et leurs spéculations. Nous étions la France de Sully, la France du travail et de l’épargne, de l’industrie et de l’effort.
    Nous ne pouvions pas survivre dans son négatif, la république de la spéculation comme moyen, de l’oisiveté comme vertu, de l’assistanat comme conséquence, de l’emprunt comme seul financement,et de la mort (des centres villes) comme résultat.

    4/ La France réelle est économiquement morte ; le monde le sait. Le monde comprend déjà que le seul afflux de toutes les propriétés les plus somptueuses de France sur le marché, que cet afflux porte un nom : la débâcle .

    La France se meurt
    Parce que la république la tue.
    En lui imposant une inversion de ses valeurs.

  • Goupille , 16 juin 2013 @ 12 h 05 min

    Les châteaux et les églises, abandonnés, risquent de se dégrader ?
    Louvois utilisait ses soldats au chômage dans de grands travaux. Nous avons des hordes d’assistés et de délinquants à mettre au travail : mais ce n’est sûrement pas la ripoublique mollachue qui va se lancer dans cette révolution culturelle.
    Que les Qatari, ou les Japonais, ne les achètent plus (généralement pour les dépecer et vendre les cheminées et boiseries à New York), est une excellente nouvelle : nous allons devoir nous reprendre en mains, entre Français de souche ou naturalisés assimilés, ce qui revient au même.

    Mais c’est un épiphènomène par rapport à la disparition du tissu commercial des villes et bourgades. Ne restent que des banques, des restaus à touristes et quelques artisans de service, coiffeurs, fringues, photographes, qui végètent et ne trouveront pas repreneur…

    Nous sommes tous collectivement responsables, qui allions faire nos courses chez Leclerc plutôt que chez le petit épicier qui n’avait pas grand’chose, à un prix fou…
    Tant que nous n’aurons pas réappris la solidarité communautaire, la “community” des yankees, nous serons vulnérables.

  • judel , 16 juin 2013 @ 15 h 48 min

    la mort des centre villes n’est pas ineluctable actuellement leur desaffection resulte de la politique de certain elus qui pour plaire soit a des irresponsables gateux qui sucrent les fraises de plaisir, dès qu’on parle de supprimer les voitures en ville ; soit pour plaire a des jeunes irresponsables qui ,ne travaillant pas ,ne voient pas l’utilité et la necessité des voitures…….a perpignan le maire suprime les aires de stationement voitures du centre ville le centre ville meurt et la ville aussi…….beaucoup d’experiences navrantes ont montré que la voiture est un instrument de travail supprimer les voitures c’est condamner a mort un centre ville

  • Stephan_toulousain , 16 juin 2013 @ 18 h 59 min

    L’immobilier a vu ses prix doubler entre 2000 et 2004.
    Les couples smicards pouvaient se payer une maison avant, ils ne peuvent plus maintenant pas plus que les classes moyennes.
    Pour relancer l’immobilier, ce n’est pas une baisse de 1 à 2 % qu’il faut, mais de 50 % minimum.
    de plus, l’immobilier est tellement fiscalisé, que cela ne vous donne pas envie d’y investir.

    Ensuite, pour les commerces de centre ville, il faut comprendre que si on ne peut pas se garer, c’est pas à pied qu’on fait les courses.

    Ca fait bien lurette que je ne fais plus de courses en centre ville, je n’y vais que pour visiter le patrimoine et c’est tout. et je vais dans les hyper ou supermarchés de périphéries, comme tout le monde.

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