Il est le plus souvent attribué au sculpteur Gislebertus, dont le nom apparaît gravé sous la mandorle entourant le Christ, mais il se pourrait que l’incise « gislebertus hoc fecit » (Gislebertus a fait cela) ne soit que le témoignage d’un commanditaire ou d’une personnalité locale impliquée dans la mise en œuvre de l’édifice. Selon Pierre Alain Mariaux, professeur ordinaire d’Histoire de l’art du Moyen Âge et de Muséologie, cette hypothèse est plausible, en y apportant cependant quelques nuances. Il n’exclut pas que Gislebertus soit bien le nom du sculpteur. Toute cette histoire n’a pas beaucoup d’importance devant la réalisation de ce chef d’œuvre, et de l’admiration que l’on peut porter à l’artiste, qu’il s’appelle Gislebertus ou Marcel.
Le tympan est consacré au Jugement dernier. Les interprétations qui en sont faite généralement font état de la dualité paradis/enfer, avec un jugement (passant par la balance de saint Michel) qui condamne les mauvais qui vont directement chez le Diable, alors que les élus sont amenés par saint Pierre aux portes du paradis.