Quel rapport entre la cérémonie des Bobards d’Or et la Super Classe Mondiale ? Le pouvoir médiatique bien sûr. Car la fréquence des bobards démontre que les médias ont changé de nature en Occident : ils ne sont plus un contre-pouvoir, mais au contraire un instrument du pouvoir, un pouvoir au service du pouvoir.
Mais de quel pouvoir parle-t-on ? Non plus, comme hier, de celui des gouvernements ou des Etats , qui ne cesse de décliner en Europe ; mais celui d’une nouvelle oligarchie qui s’est imposée en Occident dans la seconde moitié du XXème siècle, notamment en profitant de la chute du communisme et de la surpuissance américaine.
Les médias sont en effet devenus la propriété des puissances économiques et financières. Et donc les porte-paroles d’une oligarchie nouvelle parce que celle-ci est désormais transnationale et qu’elle dispose de pouvoirs supérieurs à ceux des Etats. En particulier celui de se localiser où elle veut, pour augmenter sans cesse sa richesseet passer outre aux législations et aux régulations nationales.
Cette nouvelle oligarchie constitue la Super Classe Mondiale justement : c’est bien une classe socialecar tous les oligarques qui la composent se ressemblent et partagent plus de traits et d’intérêts communs qu’avec leurs propres concitoyens. Elle prétend aussi se placer au-dessus des peuples ,des nations et des gouvernements. Enfin elle est mondialisée et mondialiste parce qu’elle est cosmopolite.
Les médias bobardent parce qu’ils sont au service de cette nouvelle oligarchie qui a pour projet de gouverner à la place des gouvernements, mais sans se soumettre à la régulation démocratique. Les médias défendent ses intérêts et diffusent en permanence son idéologie libérale/libertaire et cosmopolite.
Les médias bobardent également pour diaboliser tous ceux qui s’opposent à la Super Classe mondiale, ses pompes et ses oeuvres.
Les médias bobardent enfin parce qu’ils remplissent une fonction de divertissement, au sens propre de ce terme : afin de nous empêcher de voir ce qui est vraiment important aujourd’hui. Nous cacher par exemple la réalité du Grand Remplacement des Européens sur leurs propre sol. Nous cacher les effets catastrophiques de la dérégulation financière, économique et sociale pour le plus grand nombre. Nous faire croire que les gouvernements gouvernent alors qu’en réalité ils sont devenus les mandataires de l’oligarchie.
Mais surtout nous cacher que le projet de gouvernement mondial de la Super Classe Mondiale signifie en réalité, non pas l’instauration d’une prétendue « démocratie planétaire », mais au contraire la mise en servitude de toute l’humanité et en particulier celle des peuples européens.
En d’autres termes les médias bobardent pour nous empêcher de voir le monde tel qu’il est et de mesurer l’ampleur de notre déchéance .
On ne peut donc pas comprendre, non seulement les dérives du pouvoir médiatique mais bien le monde d’aujourd’hui, si on ne prend pas conscience de l’existence de cette nouvelle oligarchie, des nouveaux rapports de force qu’elle implique et de l’agenda qu’elle met en œuvre. En particulier si on ne prend pas conscience de la stratégie chaotique qu’elle conduit pour asseoir son emprise croissante sur la population. Car si on ne l’identifie pas, on ne sera pas capable de lutter contre elle.
C’est pourquoi mon livre La Super Classe Mondiale contre les Peuples, qui sort en ce moment aux Editions Via Romana, constitue le prolongement logique de la cérémonie des Bobards d’Or.
Lu sur Polémia
La Super Classe Mondiale contre les Peuples, Editions Via Romana