“N’y allez pas, achetez le catalogue”! Du fait d’une organisation sidérante, pouvant s’avérer très dangereuse en termes de sécurité… cette exposition est quasi inaccessible. De plus, les plus beaux Vermeer n’y sont pas. Il n’ y a que douze toiles de Vemeer et soixantaine de tableaux de “maîtres de la peinture de genre”. En bref, au Louvre, ils sont surtout très fort en com et merchandising!
“Résumons le parcours d’un visiteur voulant voir l’une ou l’autre de ces expositions, au moins jusqu’à ce qu’une autre solution soit trouvée. Soit il prend un billet pour le musée directement au guichet et doit réserver un créneau horaire pour l’exposition, qu’il n’est cependant pas sûr d’obtenir ; dans le meilleur des cas, il pourra la visiter, mais pas tout de suite. Soit il réserve et paye son entrée au Louvre par internet, à un horaire donné. Mais cet horaire concerne le musée, pas l’exposition, et en arrivant il doit aller retenir une nouvelle plage horaire pour visiter l’exposition ; il est donc tout à fait envisageable qu’il ne puisse pas entrer et qu’il ait payé et soit venu pour rien. Il en va de même, d’ailleurs, pour les bénéficiaires d’une entrée gratuite, pas seulement les scolaires et les étudiants, mais aussi les amis du Louvre, les porteurs de la carte Icom, les professeurs, les journalistes ou même les détenteurs de la carte du ministère de la Culture. Ils doivent venir au Louvre, et n’entrer que s’il reste de la place.
On oblige donc à acheter à la fois une entrée dans les collections permanentes et dans les expositions temporaires (ce qui s’apparente à de la vente forcée) et à risquer de ne même pas réussir à voir ce pour quoi on a été obligé de payer ! Signalons d’ailleurs qu’il est désormais impossible de réserver une entrée au Louvre avant le 23 mai (date de fermeture de ces expositions). On se demande, quelles que soient les évolutions envisagées, comment les visiteurs ayant déjà payé en ligne (qui ont en réalité réservé une entrée au Louvre, croyant réserver l’exposition Vermeer) vont être traités.”