Mathias Cardet et Stéphane Perone présentent la nouvelle plateforme culturelle d’Égalité et Réconciliation, “Bras d’honneur”. Objectif : diffuser et mettre en avant des artistes subversifs. Les initiateurs s’expliquent : la “logique antisystème, ça ne veut pas forcément dire faire du rap ou du rock sur le sionisme (…). On pense que tout est tellement sclérosé actuellement, tout est tellement matricé, comme dirait l’autre, qu’aujourd’hui, on ne signerait pas un Leo Ferré, un Brassens, un Noir Désir, un Kurt Cobain ou un 2Pac. Pour nous, le plus important, c’est la posture anti-système. Être anti-système, c’est être anti-majors, anti-Sacem. On invite tous les artistes qui en ont marre de ce qu’on leur propose, à la télévision et dans les radios mainstream, à nous rejoindre, sans que le discours soit forcément politique. Aujourd’hui, on n’a même plus besoin d’avoir un discours politisé pour être subversif : à l’heure du mariage pour tous, il suffit juste de faire un morceau sur l’amour entre un homme et une femme pour être subversif. Juste un morceau d’amour, c’est subversif !”
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