La science des anathèmes

Ce qu’il y a de plus troublant avec la théorie de l’évolution – face aux arguments de chercheurs sceptiques ou ayant découvert quelque chose – c’est l’absence de réponse argumentée et la politique d’exclusion/répression qui suit parfois. Là où, soi-disant La Science commande, la discussion, l’argumentation, la Raison (disputatio), on entend des interdits, des quasi anathèmes, agrémentés de mépris, ricanements et effets de manche universitaires. Le tout parfaitement épaulé par la médiasphère qui ne saurait bien sûr donner la parole aux opposants, par ailleurs diffamés selon un vocabulaire bien rodé : ce sont de simples réactionnaires ou des fascistes. Ce simple constat me fait immédiatement me ranger – avant même d’avoir tout compris – dans le camp de ces opposants. Rien ne me hérisse plus que la mauvaise foi, l’ignorance voulue, alliées au dénigrement et au battage médiatique qui rappelle le roulement de tambour couvrant les cris et le bruit de la guillotine.

Ces interdits vont jusqu’à bannir certains chercheurs de toute publication, de tout avancement ou de tout financement (tout cela restant bien sûr inconnu du public qui paye les instituts de recherche en France, sauf quelques cas particuliers bien connus) grâce au consensus politico-idéologique régnant dans les universités françaises. Cela peut même parfois conduire jusqu’à les chasser des institutions où ils travaillent. Ce fut le cas récemment en Californie (Université de Northbridge) pour Mark Armitage qui découvrant au microscope des restes de chair sur la corne d’un tricératops daté habituellement du Crétacé (65 Ma) publia cette découverte qui contredisait toute la paléontologie car des restes de chair ne pouvant subsister 65 millions d’années, la classification comme la datation des fossiles était à repenser et donc la Théorie de l’Evolution à revoir de fond en comble, sinon à rejeter.
Au lieu de discuter et essayer d’annihiler les arguments d’Armitage (en réexaminant les données par exemple), ce qui est la voie habituelle des scientifiques (il suffit de lire les revues scientifiques pour suivre ces discussions), l’Université l’expulsa.

Bien évidemment, c’est laisser déjà subodorer que ces résultats dérangent et penser que leurs découvertes sont très dangereuses pour cette même théorie… sur laquelle s’appuie toute l’histoire de l’Homme actuellement soutenue. Pour parer la critique certains avancent que la Théorie de l’Evolution n’est déjà plus une théorie mais une connaissance avérée donc indiscutable, ce qui est ne rien connaître aux sciences dont les théories – par définition – changent comme le montre bien l’Histoire des sciences avec par ex. Newton puis Einstein ou bien Pouchet (et Clemenceau) puis Pasteur…et toute une ribambelle de chercheurs depuis que les sciences existent.

Mark Armitage, porta l’affaire devant la justice américaine et réussit à faire payer l’Université qui recula devant un procès et lui versa 400 000 dollars.

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