Marisol Touraine « ne peut pas » lever l’interdiction du don du sang pour les homosexuels

Les hommes homosexuels ne peuvent pas donner leur sang. Une discrimination ? Certainement pas ! Il s’agit d’une mesure de santé publique. En effet, le taux de contamination du virus du sida chez les homosexuels est largement supérieur au taux normal. L’explication avait été notamment fournie par Roselyne Bachelot qui, dès 2009, alors qu’elle était ministre de la Santé, avait déclaré : « les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18% des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels (…) Il y a un risque, et ce risque est trop élevé. »

Ainsi, Marisol Touraine, actuel ministre de la Santé, a annoncé vendredi sur BFMTV : « Je ne peux lever l’interdiction qui existe que si l’on me donne une garantie absolue que cela n’apportera pas plus de risques pour les transfusés (…). Aujourd’hui, je ne peux pas lever cette interdiction ».

Bien que fortement contrainte par les pressions du lobby LGBT, Marisol Touraine, comme les divers ministres de la santé successifs, n’a pas autorisé la levée de l’interdiction permanente de don du sang pour les hommes homosexuels. La peur d’une mise en examen pour un nouveau scandale du sang contaminé semble supérieure, pour l’instant, à celle infligée par les pressions du lobby homosexuel…

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  • Seb , 14 décembre 2012 @ 17 h 21 min

    « les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18% des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels (…) Il y a un risque, et ce risque est trop élevé. »

    Cette phrase est érronée. si l’on reprend le rapport de l’époque (http://www.vih.org/20101130/chiffres-sida-en-france-20001), c’est 11% des “homosexuels découvrant leur séropositivé” qui sont au stade sida et 18 % des “homosexuels découvrant leur séropositivé” qui sont au stade de la primo-affection.

    En aucun cas, cela ne veut dire que 11 a 18% des homosexuels sont séropositifs.. D’ailleurs ce genre de statistiques est difficilement observable.

    Ceci dit, une personne qui donne son sang le fait en toute conscience. C’est à dire qu’elle évite les comportements à risque. De plus, il n’est pas difficile de cacher son homosexualité alors il est vrai que cette interdiction n’a pas beaucoup de sens.

  • Innocent VIII , 14 décembre 2012 @ 17 h 37 min

    @ MACABET : rien d’étonnant, parce que, et le président de l’EFS l’a bien rappelé, je cite :

    “le don du sang, c’est pas un droit”…

    Il ne saurait donc y avoir “discrimination”. Pas plus que pour les gros, les maigres, les anciens transfusés (même il y a 50 ans..), les anglais et tant d’autres qui sont, temporairement ou définitivement, exclus du don du sang… On a l’impression que certains ont oublié 1985… !!!

  • Robert , 14 décembre 2012 @ 18 h 12 min

    Et voilà l’inversion accusatoire ou le détournement d’attention, appelez cela comme vous voulez.
    Oui ou non, est-ce que des personnes ayant certaines pratiques augmentent par ces pratiques de façon très importante le risque de transmission du SIDA?
    Le premier infecté avéré du SIDA, Gaétan Dugas, steward canadien homosexuel, a reconnu avoir eu plus de mille partenaires durant sa vie. Plus de deux cents homosexuels américains infectés ont reconnu avoir eu une relation sexuelle avec lui. Il faut ajouter à la sodomie et le multipartenariat sexuel l’usage de certaines drogues liées à certaines pratiques ainsi que certaines pratiques sexuelles particulièrement dangereuses.
    L’être humain reste libre de poser un non un acte et on ne peut réduire une personne à ses actes. Maintenant, que certains se posent des questions sur une sexualité compulsive chez nombre d’hommes homosexuels d’où découle directement la sur-représentativité dans les cas d’infection, qui ne diminue d’ailleurs pas actuellement.
    Allez parler avec un médecin qui suit des sidéens et avec qui vous pouvez parler librement des comportements des homosexuels. Ils sont sans équivoque sur leur irresponsabilité, ou leur esclavage sexuel s’ils ne sont plus libres de poser ou non des actes.

  • Robert , 14 décembre 2012 @ 18 h 15 min

    SEB,
    Il y a un interrogatoire préalable du donneur de sang et le sang et la confiance existe ensuite, mais d’autres précautions sont prises ensuite. Mais si du sang contaminé est passé, cela peut être trop tard.
    C’est tout le problème de l’honnêteté et de la confiance possibles dans la perspective du bien commun.

  • Goupille , 15 décembre 2012 @ 0 h 03 min

    Cessez de faire de la provocation idiote, Belphegor.

    Honteuse discrimination… A quoi bon donner un sang qui finira à l’incinérateur ?
    Ayez pitié de vos globules et laissez-les bien au chaud dans vos intérieurs.

  • Innocent VIII , 15 décembre 2012 @ 0 h 32 min

    @Robert :

    Tu dis : “Oui ou non, est-ce que des personnes ayant certaines pratiques augmentent par ces pratiques de façon très importante le risque de transmission du SIDA?”

    Soyons honnêtes et sans langue de bois : tu enlèves le “de façon très importante” et tu le remplace par “de façon non négligeable” et la réponse est clairement et sans équivoque : “OUI”.

    Et encore plus “OUI” si on remplace encore par “de façon même infime”… et ça, le “de façon même infime”, ni l’opinion publique (et donc) ni les politiques, ne peuvent le tolérer, tant qu’aucun malade ne sera mort faute de sang, ce qui à ma connaissance est le cas à ce jour.

    Des morts par “accident de transfusion”, il y en a eu de tous temps… de moins en moins aujourd’hui, l’EFS essaie de faire en sorte qu’il y en ait le moins possible pour ce qui relève de sa responsabilité, les Etablissements de soins aussi pour ce qui relève de la leur, mais ce serait mentir que d’affirmer dire qu’il n’y en a jamais (Il n’existe aucune thérapeutique efficace au monde dont le risque soit 0 et celui de la transfusion est maintenant un des plus faible de toute la médecine.) Des morts parce que le sang n’est pas arrivé à temps au lit du malade, ça a pu se voir, même si c’est rarissime et dans des circonstances toujours “abracadabrantesques”… Mais des morts parce qu’aucun sang n’était disponible, je ne connais pas. Après 40 ans passés dans le milieu de la transfusion…

    Et ce n’est pas parce que l’EFS dit ici ou là que du sang “manque” qu’il faut tolérer de prendre le moindre risque supplémentaire. Ne serait que parce qu’en se défonçant pour trouver des donneurs sans aucune contre-indication, les personnels de l’EFS arrivent à faire que, justement, *on n’en manque pas*, malgré le refus au don (qui n’a rien d’infamant ni de discriminatoire) des gros, des maigres, des anciens transfusés (3% de la population qui pourrait donner !), des anglais ou des français ayant vécu en Angleterre à une certaine époque, etc…

    @ Alphagor :

    Tu dis : “De toutes façons, je suppose que tous dons du sang est soumis au dépistage du VIH, des hépatites, ‘avant de rentrer dans les circuits de redistribution.
    Donc je ne vois pas où est le problème.”

    Tu supposes bien… Mais le problème, il est là, ENORME : si tu as été contaminé (par le VIH ou n’importe quel autre virus transmissible comme les hépatites mais pas QUE) il y a 5 minutes, 5 heures, ou cinq jours (voire même 5 semaines pour certains virus), et que tu donnes *maintenant*, le laboratoire de qualification va rendre ton “dépistage” comme NEGATIF !!!.

    La sécurité transfusionnelle, c’est *l’addition* des “examens de qualification” et de l’entretien médical dans un contexte *sincère*. Enlevez l’un des deux, celui que vous voulez… Et il n’y a plus AUCUNE sécurité…

    Cacher des choses, quelles qu’elles soient, ou mentir au médecin, c’est prendre le risque de CASSER cette sécurité, sans que rien ne puisse ensuite forcément empêcher la transfusion d’un malade…

  • Paulette Leblanc , 15 décembre 2012 @ 8 h 17 min

    C’est bien la preuve que les homosexuels sont contaminés par quelque chose, un virus dangereux, peut-être???

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