Ce nom vient de Feretralia (le Fénétra s’est d’ailleurs longtemps appelé Férétra), fêtes qui se déroulaient lors des Ides de mars. Les Toulousains se rendaient en procession à la grande nécropole du sud de la ville (il existe toujours une rue du fénétra qui reprend ce chemin). Plus tard, au Moyen Âge, cette fête de pardon se déplaça aux alentours de Pâques. A partir du XVIIIe siècle, elle devint procession festive, spectacles de rues, jeux (au cours desquels ,on grimpe aux fameux mâts de cocagne) et l’occasion d’un repas familial. Le tournant du XXe siècle et les deux guerres mondiales semblent sonner le glas de cette tradition.
La fénétra (au féminin) ou gâteau du fénétra désigne donc le dessert que l’on déguste en famille à cette occasion depuis le XVIIIe siècle. Certains feraient même remonter ‘lhistoire de cette pâtisserie aux desserts à base de pâte d’amandes et citrons confits que les Romains auraient confectionné à l’occasion des enterrements…