C’est la première fois qu’Emmanuel Mouret s’essaie au genre historique. Et dans Mademoiselle de Joncquières le spectateur se trouve aussitôt plongé dans la vie mondaine de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Dans ce drame romantique, le réalisateur a adapté un des récits enchâssés tirés de Jacques le fataliste et son maître de Diderot. Robert Bresson, avec Jean Cocteau pour scénariste, l’avait déjà transposé en 1945 dans Les Dames du bois de Boulogne. Les sentiments sont des constantes du cœur humain, et Emmanuel Mouret continue à les étudier, comme dans ses deux précédents films (Caprice, Une autre vie).