Tout commence par un tweet posté mardi 10 septembre :
"La laicité chez #Peillon c'est de prénommer ses enfants : Salomé, Maya, Elie et Izaak" Normal quoi… #laicitéPS
— Pierre Gentillet (@PierreGentillet) September 10, 2013
Rapidement, le web progressiste et (auto-proclamé) tolérant s’enflamme contre le président des Jeunes de la Droite populaire. Remettre en cause la neutralité religieuse dont s’enorgueillit Vincent Peillon, vous n’y pensez pas ! Et pourtant, les internautes un peu curieux savent que le ministre de l’Éducation nationale hait et souhaite ouvertement la disparition du catholicisme. Qu’on l’entend très peu sur l’islam conquérant. Pour m’éviter certains ennuis, je m’arrête ici… Résumons en disant que la vision qu’à Vincent Peillon de la laïcité ne correspond pas à l’idée que s’en font nos compatriotes, en majorité un peu naïfs sur la question.
Selon nos informations, Pierre Gentillet a été menacé d’une action en justice par une puissante organisation dès vendredi matin. Qui, magnanime, a accepté d’attendre jusqu’à samedi (aujourd’hui) pour passer à l’acte, lui offrant la possibilité de retirer son tweet. Bonjour la liberté d’expression.
Il lui a également été précisé par certains utilisateurs de Twitter que la Ligue de défense juive pourrait “(s’)occuper de son cas”, sans parler des menaces physiques proférées par des anonymes sur le réseau social. Najat Vallaud-Belkacem condamnera-t-elle ces dérapages ?