Ambiance de guerre civile ethnique à Melbourne mercredi 8 août dernier. Une centaine de jeunes, dont certains d’à peine 12 ans selon des témoins, ont décidé de s’affronter les uns aux autres après que deux gangs africains soient entrés en conflit. Des heures d’émeutes qui ont amené les habitants de la ville à restés confinés chez eux tandis que la police australienne tentait de contenir la situation. Comme en France, les politiciens locaux ont tenté de minimiser les choses et, toujours comme en France, aucune interpellation n’a eu lieu.
Une guerre de gangs soudanais à Melbourne
C’est un conflit entre deux gangs de soudanais à propos d’une fille qui est à l’origine des scènes incroyables qui ont marqué les habitants de la ville de Melbourne en Australie. Se donnant rendez-vous pour se battre les uns contre les autres, les jeunes Africains ont semé le chaos.
Les policiers en tenue anti émeute, rapidement intervenus, ont été attaqués à coups de pierres lancées par les jeunes Africains. Surexcités, les jeunes Soudanais ont tenu tête à la police tout en évitant les interpellations en se dispersant puis en se réunissant rapidement. Selon un témoignage rapporté par le Mail Online qui cite un média local, un des témoins de cette scène dantesque aurait entendu l’un des Africains hurler : « La police ne peut pas nous toucher ! »
Les résidents situés à proximités ont été obligés de se calfeutrer chez eux. Une situation qui a provoqué de nombreux messages de colères, toujours répertoriés par le Mail Online : « Mes enfants étaient seuls à la maison et j’ai dû rentrer à toute vitesse car ils pouvaient entendre les hélicoptères, les sirènes et les groupes qui couraient. Ils était apeurés. » Un autre : « Ne me dites pas que ce pays est sûr car je ne me souviens pas avoir jamais été aussi effrayé que ne l’ont été mes enfants aujourd’hui. C’en est assez. »
Malgré l’évidence du chaos, les autorités policières ont assuré que la situation n’avait pas représenté un « danger pour la communauté ». Une déclaration qui a choqué un nombre extrêmement important d’habitants.
L’impact de l’immigration africaine à Melbourne
L’un des résidents du quartier le plus touché a admis que ce quartier, autrefois paisible, avait changé depuis deux ans : « Nous sommes là depuis 9 ans et c’est le pire qu’on a eu. Vous construisez une belle maison dans un quartier agréable… Vous ne voulez pas commencer à voir des choses de ce genre se produire. D’où cela vient-il ? »
La question des causes de cet épisode de violence est évidemment sur toutes les lèvres. Le profil des émeutiers est clair : il s’agissait uniquement d’Africains.
Mais les chiffres du gouvernement australien sont clairs, les Africains subsahariens sont très peu nombreux en Australie. Même parmi la population immigrée, ils représentent une petite minorité.
Pourtant, en 2016, le Guardian expliquait qu’un gang Sud-Soudanais était particulièrement surveillé par la police de Melbourne depuis des années car il était soupçonné d’être à l’origine de nombreux vols et agressions.
En mars 2016, les membres du gang avaient même semé l’effroi dans un festival populaire. Les émeutiers avaient notamment agressé des festivaliers. La police, étonnée, avait noté que certains membres du gang étaient très jeunes (12 ans). Même chose en décembre 2017 lorsque des émeutiers africains avaient semé le chaos sur la plage de la ville.
Que des migrants africains saccagent ainsi une ville qui les a accueilli alors que leur pays était en guerre, voilà qui pourrait amener certains à se poser quelques questions sur les différences génétiques entre les populations humaines qui ont peut-être une propension à la violence différente les unes des autres.