Par Alain Sanders
Pendant que l’auto-proclamé Etat islamique – notez bien : islamique – massacre des chrétiens à tour de bras, que se passe-t-il en France ? Les télés diffusent en boucle des reportages (complaisants) sur Gaza. Et il ne se passe guère de jours sans que soient organisées, dans de nombreuses villes françaises, des manifestations communautaro-musulmanes (renforcées par les co(allah)borateurs de l’extrême gauche) en faveur des pauvres Palestiniens…
Quid des chrétiens chaldéens de ces régions évangélisées au Ier siècle par les apôtres Thomas et Thaldée ? Silence, ce ne sont que des chrétiens qu’on assassine ! Des chrétiens d’Orient – et tout cet Orient était chrétien – qui, depuis la conquête musulmane, sont chassés de Mésopotamie, de Syrie, du Liban, d’Egypte, de Jordanie et n’y subsistent – n’y subsistaient – que comme des buttes témoins.
Récemment, Mohammed Moussaoui, ancien président du Conseil français du culte musulman et désormais en charge de l’Union des mosquées de France, disait craindre que l’islam ne soit tenu pour responsable de ces violences religieuses. Et qui d’autre ? Les fous d’Allah, qui sont à l’œuvre au Moyen-Orient, n’agissent pas au nom du bouddhisme, de l’hindouisme, des sectateurs de Quetzalcóatl, du catharisme, du bogomilisme ou que je sais-je encore, mais – et de manière on ne peut plus explicite – au nom de l’islam.
Alors, c’est bien gentil (et sans doute un peu faux cul) de dire et de répéter, la main sur le Coran, que ces musulmans-là qui revendiquent hautement leur musulmanité tentent « d’imposer des valeurs qui n’ont rien à voir avec celles de l’islam ». Mais c’est parler pour ne rien dire.
J’attends toujours la manifestation où l’on verrait les principales organisations musulmanes de France (et Dieu sait s’il y en a…) et les intellectuels arabo-musulmans défiler dans nos rues pour dénoncer le massacre des chrétiens d’Orient.
Il y a, qu’on le veuille ou non, qu’on interdise de le dire ou pas, un problème avec l’islam. Il y a quelques jours, Sayeeda Warsi, d’origine pakistanaise, première femme musulmane secrétaire d’Etat au Royaume-Uni, démissionnait de son poste à cause de la politique du gouvernement britannique sur la situation à Gaza. En solidarité avec ses coreligionnaires mahométans, nonobstant sa nationalité britannique. A méditer…
En France, en plus des démonstrations communautaro-musulmanes quasi quotidiennes, je voudrais donner deux exemples (parmi cent autres que je pourrais citer) qui ne relèvent pas du simple fait divers ou de l’anecdote, comme certains seraient tentés de le dire (1).
A Grenoble, le stade Lesdiguières a été mis à la disposition de la communauté musulmane pour célébrer l’Aïd el Fitr (rupture du jeûne du ramadan). Ils étaient dix mille. Les hommes, revêtus de kamis blancs, les femmes (séparées des hommes dans le stade) belphégorisées. Un imam a rappelé les fidèles à leurs devoirs envers l’islam et les a exhortés à respecter les préceptes du Coran.
A Châlons-sur-Marne (Champagne), le personnel de deux piscines municipales subit depuis des semaines des revendications et des intimidations (2) pour obtenir que le port du short pour les hommes et de la djellaba pour les femmes soit autorisé dans lesdites piscines (au mépris de toutes les règles d’hygiène). Pour l’heure, et malgré les menaces, les responsables municipaux ont tenu bon. Jusqu’à quand ?
(1) A Istres (Babouches-du-Rhône), le cochon d’un manège a été supprimé « à la demande de parents musulmans »…
(2) Parfois très violents : un des agents municipaux, agressé, risque de perdre un œil.