Nous devons avouer que nous ne regardons pas l’étrange lucarne mais de diligents lecteurs nous font parfois la surprise de nous envoyer des liens sur des émissions croustillantes. Nous avions déjà parlé de Patrick Simonin, succombant au charme de Mamoudou Gassama.
Il semblerait que le doux Patrick bénéficie d’une émission quotidienne intitulée L’invité. Il invitait donc le 9 juillet 2018, une ancienne journaliste de Libération Annette Lévy-Willard pour son livre sur #Metoo, chroniques d’une onde de choc. Pour ceux qui ont 14 minutes à perdre, l’émission est là, pour les autres les bons moments sélectionnés.
TSUNAMI CONTRE ONDE DE CHOC
PS (Patrick Simonin, pas le défunt parti politique) commet l’imprudence de parler de tsunami, de tremblement de terre au sujet de metoo. Il est repris par ALW (elle nous pardonnera cette simplification) qui marque le côté négatif du tsunami et préfère la positive onde de choc.
ALW part ensuite en guerre contre… contre Harvey Wenstein par exemple ? Non, car « Il n’a pas eu de chance le pauvre Harvey Weinstein » (sic, à 2’1s), le vrai coupable c’est Trump, incarnation du mâle blanc, alias le mal blanc. La charmante ALW doit tout ignorer des non moins charmants rappeurs noirs américains ou d’Europe qui – chacun le sait bien – sont des militants du respect de la femme, mais poursuivons.
INDIGNATION SUR COMMANDE
A 6’10s l’ami PS s’insurge sur la situation un peu en retard en France et demande, angoissé par cette carence française, « personne n’a dénoncé personne ? » avec ce halètement final qui dénote une angoisse récurrente. Il poursuit sur le même ton de plainte étouffée à 8’45s « C’est l’utilisation du pouvoir des hommes ? ». La réponse est dans la question. Ah les cochons ! Évacuons une bonne fois pour toute cette galanterie française qui cache tant de turpitudes.
ALW emportée dans son élan (à 12’) parle de crimes de guerre sexuels en Syrie commis par… les soldats de Bachar el Assad, oubliant (c’est une ingénue) les enlèvements de chrétiennes et de femmes yézidis par Daech. Mais comme le dit (extatique) notre PS à nous en conclusion : « C’est un livre formidable ».