L’Elysée se défile, surtout après la vulgaire et méprisable misse en scène-sortie de Macron sur le “pognon dingue” des aides sociales, et fait monter la directrice de la manufacture de Sèvres au créneau, Romane Sarfarti qui défend mal cette commande et son financement, lequel d’où qu’il vienne demeure à la charge des Français. De plus, la manufacture de Sèvres étant mondialement connue, nul est besoin de présenter, dans des assiettes hors de prix, des mets de luxe qui vont tout dissimuler. Il ne s’agit donc que du caprice de Macronix qui pique, encore et toujours, avec suffisance et arrogance, l’argent des vieux et des pauvres pour le donner à ses copains les très riches, cependant, tient à vivre comme eux mais avec notre pognon! Depuis que le monarque républicain a envahi les pages de Point de vue, il a oublié qu’il n’était qu’un petit bourgeois picard, de plus, fort malappris comme la plupart des membres de son gouvernement et de ses conseillers. (NDLR)
L’atelier de fabrication de porcelaine, fondé au XVIIIe siècle, est chargé de produire un nouveau service de 1200 assiettes pour la présidence de la République. Il s’agit de renouveler les assiettes utilisées pour les grands dîners d’État qui peuvent compter jusqu’à 300 convives. Emmanuel Macron souhaite aussi moderniser l’image de ces grandes réceptions. Le Canard Enchaîné estime que la facture s’élèverait à un demi-million d’euros. Romane Sarfati, directrice générale de la Cité de la céramique Sèvres et Limoges, répond à la polémique.
Romane SARFATI. – Nous sommes au tout début du projet et nous n’avons pas encore calculé de prix de revient. Il dépendra notamment du temps passé à sa réalisation. Depuis ses origines, la Manufacture de Sèvres fabrique tout à la main. Elle a trois missions: la conservation et la transmission de patrimoines, la création et la production d’objets et d’œuvres d’art, et la diffusion culturelle. Nous dépendons du ministère de la Culture et sommes financés à 60% par l’État et à 40% grâce à nos recettes propres. Les attributions de pièces de la Manufacture pour les besoins de la présidence de la République, dont ce nouveau service, font partie de ses missions. L’Élysée ne sera donc pas facturée pour cette commande. J’ai simplement demandé une enveloppe supplémentaire de 50.000 euros pour rémunérer les deux artistes finalistes qui ont fait des esquisses, ainsi que le lauréat pour la conception et la réalisation du projet retenu par la présidence. (…)
La République a-t-elle encore les moyens alors que les budgets sont contraints?
L’art de la table sert une certaine image de la France. Le président de la République a voulu renouveler l’image des dîners d’État en les modernisant et en les projetant dans la France du XXIe siècle. Il a également voulu mettre à l’honneur un savoir-faire d’excellence, celui de la Manufacture. Le service «Bleu Élysée» a été imaginé par Évariste Richer, un artiste français de 49 ans, qui incarne la création artistique contemporaine. Il a travaillé à partir des plans du palais. Chacune des assiettes comportera un détail du plan, et sera unique. Lors des grandes réceptions d’État, les invités dîneront dans une constellation du palais.