Les versets du Coran qui abordent les aspects politiques et sociaux se comptent par centaines. L’argument de sacralité du livre doit-il continuer de s’opposer à la question de son incompatibilité avec le droit français ? Les musulmans proclament haut et fort : « Le Coran est notre Constitution ! »
Les versets du Coran pouvant donner lieu à critique pour incompatibilité avec les lois de la République sont nombreux. Le présent ouvrage en cite plus de quatre cents qui sont manifestement des écrits ayant le caractère de « provocation à crimes et délits contre les personnes ». Ce sont en premier lieu des versets énonciateurs de droit civil, concernant surtout le statut de la femme et le régime de transmission des biens par héritage, dont on sait qu’ils sont en discordance complète avec le Code Civil français. D’autres versets instituent un droit pénal radicalement incompatible avec les dispositions du Code Pénal français, à cause notamment du recours à des châtiments corporels allant jusqu’à la mutilation.
Qui plus est, certains versets que l’on peut difficilement considérer comme faisant partie d’un quelconque droit pénal, instituent un régime de châtiments par vengeance personnelle et application du talion. Le Coran est extrêmement précis, ne laissant à la limite aucune place à une quelconque interprétation, ce qui obère a priori toute tentative tendant à rendre le droit coranique compatible avec les lois de République.
La lecture comparée des versets du « livre révélé » de l’islam et des articles du Code Civil et Pénal fera juge le lecteur.
Le coran contre la république, Editions de Minuit.
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