“Nous, on dit ‘pas d’alliance avec les extrêmes’ et ‘pas d’alliance avec un Parti socialiste qui s’allie avec les extrêmes’ » a déclaré Jean-François Copé jeudi matin sur RMC. “On ne va pas voter pour des socialistes qui, eux, sans état d’âme, pour avoir le pouvoir à n’importe quel prix, s’allient avec l’extrême-gauche. C’est bien de nous interroger dix fois par jour sur le sujet du Front national. J’adorerais qu’une fois, on demande à M. Ayrault, ou à M. Hollande ou à Mme Aubry si ça ne lui pose pas de problème d’être allié(e) avec les amis de Mélenchon (…), c’est-à-dire le type qui fait un tapis rouge à Mikis Theodorakis, artiste grec qui a expliqué très sérieusement qu’il était antisémite et antisioniste” ou “qui explique que Fidel Castro n’est pas un dictateur”.
Le Parti communiste chinois au nom de l’ouverture
Coincé par Jean-Jacques Bourdin sur l’“accord de partenariat” entre l’UMP et le Parti communiste chinois, Jean-François Copé a assuré que ce n’était “pas pour gouverner la France”. “Je crois qu’en 2012, on doit voir ce qui se passe dans le reste du monde et nier ce qui se passe en Chine, c’est juste avoir la tête à l’envers.” Sic. “Je ne leur vends pas de carte de l’UMP, ils ne vendent pas de carte du Parti communiste chinois chez nous. Restons très très calme là-dessus ! Mais heureusement qu’on est ouvert au reste du monde” a-t-il continué de s’enfoncer…
“Les leçons de morale de Paris, on n’en peut plus”, s’est également plaint le secrétaire général de l’UMP “pas élu à Paris” mais “à l’extérieur du périphérique” qui, “tous les jours, [vit] au milieu de [ses] administrés qui en ont juste ras-le-bol d’un certain nombre de comportements.”
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