Auteur de «La musique russe», roman sorti en 2017, qu’elle qualifie d’à «moitié-autobiographique», Anne-Marie Mitterrand parle sans fard de la famille «présidentielle», dont, en épousant le neveu de François Mitterrand, elle est devenue «une pièce rapportée». Cela ne l’empêche ni de parler ouvertement de la «génération Mitterrand» à l’époque de Vichy, ni de la montée inquiétante de l’antisémitisme ces dernières années, ni de la scission «consommée» de la société française avec la «bourgeoisie à l’ancienne».