Marlène Schiappa est très « muslim-friendly ». C’est pourquoi elle a cru qu’elle pourrait entrer dans un café qui n’est pas « women-friendly »…
La secrétaire d’État à l’Égalité femmes–hommes a voulu payer de sa personne. Mais, finalement, elle a battu en retraite.
Vous en connaissez, vous, des dames et des demoiselles qui ont envie de se promener dans Trappes, une ville où les hommes sont tout et les femmes pas grand-chose ? Certainement pas. Moi, j’en connais une : Marlène Schiappa.
L’histoire a été racontée par Le Canard enchaîné. Marlène Schiappa marchait donc dans les rues de cette riante localité. Elle n’était pas seule. Le préfet de région l’accompagnait. Et 80 policiers en civil avaient été mobilisés pour veiller à sa sécurité. 80 policiers car, à Trappes, ça craint. Surtout pour une femme…
L’intrépide amazone fit une halte devant un café musulman. Elle décida d’y entrer. Le préfet fit barrage : « Madame la Ministre, n’y allez pas, ça pourrait créer un incident ! » Et Marlène Schiappa obtempéra, ne voulant pas créer d’incident.
C’est bien dommage, car elle aurait pu observer concrètement comment une femme – ministre ou pas – est accueillie dans ce type d’établissement. Il y eut des temps où des lieux étaient interdits aux Juifs… Du temps de la ségrégation sociale, il y avait, en Alabama, des places de bus interdites aux Noirs…
De notre temps, il y a, en France, des cafés interdits aux femmes… Pourquoi ? Parce que la femme incarne le péché. Et que le péché appelle la tentation. Marlène Schiappa est un péché comme un autre.
Il y a quelques mois, elle s’était rendue dans le quartier de la Chapelle, là où des centaines de femmes avaient été harcelées sexuellement par des migrants. Elle en était revenue en annonçant triomphalement que l’affaire avait été gonflée par la fachosphère et qu’il ne lui était rien arrivé ! Cette fois-ci, heureusement que le préfet était là. Marlène Schiappa a déclaré qu’elle s’était rendue à Trappes car elle voulait savoir ce qu’il en était, là-bas, de l’égalité femmes-hommes. Maintenant, elle sait !
Benoit Rayaski – Boulevard Voltaire