Interview du grand romancier anglais, John le Carré, sur ses terres de Cornouailles pour la sortie de « L’héritage des espions », qu’il publie aux éditions du Seuil. Un roman d’espionnage ou l’auteur retrouve son double littéraire, Georges Smiley, et revisite l’affaire de « L’espion qui venait du froid ». De ses années passées dans les services secrets, le romancier britannique évoque comment il est passé de l’espionnage à la littérature mais aussi Donald Trump, Emmanuel Macron, et pourquoi, à 86 ans, l’envie de narrer des histoires est toujours aussi forte…
Résumé éditeur
1961. L’espion britannique Alec Leamas et son amie Liz Gold trouvent la mort au pied du mur de Berlin.
2017. Peter Guillam, fidèle collègue et disciple de George Smiley dans les services de renseignement autrefois surnommés ” le Cirque “, est tiré de sa retraite en Bretagne par une lettre de son ancien employeur, qui le convoque à Londres. Pourquoi ? Ses activités d’agent secret pendant la guerre froide le rattrapent. Des opérations qui firent la gloire du Londres secret vont être minutieusement décortiquées par une nouvelle génération qui n’a que faire des luttes menées jadis par les Occidentaux contre le bloc communiste. Quelqu’un doit payer pour le sang des innocents sacrifiés sur l’autel de l’intérêt général.
Entremêlant le passé et le présent pour laisser chacun raconter son histoire, L’Héritage des espions est un roman éblouissant de virtuosité. Ultime hommage au héros indestructible George Smiley, il marque la consécration d’un écrivain prodigieux.
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin
John le Carré, né en 1931, a étudié aux universités de Berne et d’Oxford, enseigné à Eton, et a travaillé pour le renseignement britannique pendant la guerre froide. Depuis plus de cinquante ans il se consacre à l’écriture et partage sa vie entre Londres et la Cornouailles.