En témoigne cette déclaration de l’ancien président de l’UOIF, Ahmed Jaballah, de 2005, JE CITE :“L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique”. L’organisation Génération identitaire revient sur l’histoire et la stratégie de cette institution issue des Frères musulmans, société classée terroriste notamment en Arabie Saoudite et en Egypte :
La rencontre annuelle des musulmans de France a invité des conférenciers connus pour avoir tenu des propos radicaux. En 2009, Nabil Ennasri, avait appelé à l’émeute alors qu’il était encore élève de l’école d’imams de l’UOIF. Il avait également défendu le prédicateur al-Qaradawi, interdit du territoire français pour avoir recommandé aux musulmans de tuer les apostats et de “battre légèrement [leur femme], en prenant soin d’éviter le visage”. De son côté, Moncef Zenati, membre du bureau de l’UOIF, plaide pour atteindre le gouvernement islamiste, puis établir le califat, pour reconquérir l’Occident. Enfin, l’islamiste algérien, Larbi Kechat, avait invité Hani Ramadan, le Frère de Tariq, à venir parler dans sa mosquée parisienne Addawa pour prôner le djihad et le rétablissement de la charia, la loi islamique.
A l’heure où le terrorisme islamiste frappe l’Europe, la République française autorise donc un rassemblement diffusant un islam conquérant et ce, toujours au nom des droits de l’Homme.