François Maspéro […] fut aussi l’éditeur des livres d’un certain Daniel Guérin, qui avait été, à la fin des années 1930, très proche de Léon Trotski avec lequel il eut une longue et fameuse correspondance. Passé du trotskisme au communisme libertaire notre homme eut la plume féconde. Il doubla ses livres Homosexualité et révolution et Essai sur la révolution sexuelle, de multiples articles parmi lesquelles nous retiendrons, dans les colonnes du n°39 de L’Etincelle, « Le mouvement ouvrier et l’homosexualité » et surtout dans le n°4 de Marge (novembre 1974) « Pour le droit d’aimer un mineur ». Ce même Daniel Guérin fut, en 1971, un des fondateurs du Front homosexuel d’action révolutionnaire. Un des principaux faits d’armes de ce groupuscule fut la publication, en mars 1973, d’un épais numéro spécial de la revue Recherches titré « Trois milliards de pervers ? » L’ouvrage est si scandaleux que sa réédition en version numérique, effectuée en 2003, est précédée de cette mise en garde : « Vous entrez dans un espace de publication aux limites, dont la lecture est fortement déconseillée aux mineurs et aux personnes sensibles. Nous prions les adultes de tenir les enfants et adolescents à l’écart de ces pages. » et expurgée de son chapitre IV, consacré… à la pédophilie dont l’auteur principal était un certain Guy Hocquenghem. Lui aussi avait été, un temps, militant trotskiste au Jeunesses communistes révolutionnaires…
Pas étonnant que tout le Système lui rende hommage !
Jean Robin ajoute sur Enquête et Débat :
Cerise (très rouge) sur le gâteau, que Maspéro avait édité entre autres Louis Althusser (le taré communiste qui a fini dingue et a tué sa propre femme, mais qui reste un modèle et un maître pour BHL), Alain Badiou (qui fait l’apologie de Lénine encore en 2015), et Frantz Fanon, auteur des Damnés de la terre, un des livres les plus haineux et raciste anti-blancs qui soient. D’ailleurs, Jean-Paul Sartre en avait assuré la préface, avec notamment cette phrase abjecte : « Abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé ; restent un homme mort et un homme libre. »
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