Au Figaro, Marion Maréchal-Le Pen déclare :
“Si je ne suis pas complètement fermée à l’idée d’un ticket – et il appartiendra à Marine Le Pen de trancher et si elle me le demande je le ferai -, en revanche, je n’accepterai pas d’en faire un avec Bruno Gollnisch. (…) Bruno Gollnisch est un homme intelligent et d’expérience. Mais ce n’est pas envisageable parce que cela ne me correspond pas, ce serait brouiller les pistes et ce serait incompréhensible politiquement. Qu’on le veuille ou non, en termes d’image, il incarne le Front d’une certaine époque, qui me semble un peu révolue. Du fait de mon jeune âge, j’espère incarner la génération qui vient et le renouveau. Je ne me reconnais pas dans sa ligne, même si je sais que l’on nous met souvent dans le même lot mais c’est un raccourci grossier et faux. Moi, je suis clairement dans le Front national de Marine Le Pen.”
Jusqu’au bout, la famille passe avant tout chez les Le Pen. Bruno Gollnisch, d’une loyauté sans faille envers Jean-Marie Le Pen même dans la tempête, aura seulement été suggéré comme co-listier puis président de région PACA, jamais imposé alors que le menhir en avait les moyens lorsqu’il a marchandé son retrait.
31 Comments
Comments are closed.