Le 14 mars, c’est la journée de pi. Pour comprendre ce que cela a de si important, il faut déjà savoir pourquoi c’est le 14 mars qui a été désignée journée de pi. Les Américains ont la fâcheuse tendance de commencer par le mois puis de rajouter le jour. Ce samedi nous sommes donc mars 14, soit 3/14. La plupart d’entre nous ne connaissons pas plus que ces deux chiffres, mais les deux suivants sont 1 et 5, ce qui donne 3,1415 –3/14/15. Et il y a mieux, comme le raconte Vox: «A précisément 9:26:53 nous aurons la seconde de pi: un moment encore plus magique puisque la date et l’heure correspondront aux dix premiers chiffres de pi: 3,141592653. Mais ça ne s’arrête pas là. Comme l’a montré Jeffrey S. Rosenthal, un statisticien de l’université de Toronto; lors d’un bref moment infinitésimal, juste après 9:26:53.58979, mais juste avant 9:26:53.58980, nous aurons droit à l’Instant pi.»
De son côté, Joseph Mazur explique pourquoi les Américains ont tellement envie de célébrer la journée de pi et pourquoi c’est une exception:
«Le 14 mars est un marqueur, juste un jour comme un autre, le suivant est l’anniversaire de l’assassinat de Jules César. Et pourtant on ne célèbre pas les Ides de mars, ou en tout cas, pas officiellement. Alors pourquoi célèbre-t-on pi? N’y a-t-il pas d’autres constantes dans l’arsenal des mathématiciens dans les écoles un peu partout dans le pays? Il y a le nombre d’or (phi), 1,61803398874 qui est présent si souvent dans la nature et qui pourrait être célébré le 6 janvier. Il y a le nombre d’Euler (e), 2,7182818284, que l’on pourrait fêter le 7 février. Et il y a plein d’autres constantes intéressantes, mais aucune n’est à la fois un ratio d’un objet géométrique simple et une excuse pour manger une tarte (pie en anglais).»
Et si vous n’êtes pas fan de tarte, vous pourrez toujours essayer de relever le défi qui consiste à réciter le plus grand nombre de décimales… avec des livres sur la tête… et en résolvant un Rubik’s Cube.