Tout comme Sergueï Skripal, l’espion empoisonné au Royaume-Uni, Vladimir Koshelev est un ancien officier du GRU, le service de renseignement de l’armée russe. Au micro d’Euronews, il émet ses propres hypothèses sur l’empoisonnement de l’agent double et l’usage d’une substance chimique de conception russe pour l’empoisonner.
“Nous ne devrions pas exclure l’hypothèse de l’implication d’un Etat dans toute cette histoire, mais quel Etat ? C’est la question, dit-il. Il est possible que les services spéciaux britanniques aient décidé de réutiliser leur ancien espion en mettant en scène son empoisonnement. D’un autre côté, l’implication de services spéciaux “amis” dans cette affaire est aussi possible. Ces services de renseignements supposés “amis” – et je souligne que cela est juste une hypothèse – pourraient appartenir à un pays ayant fait partie de l’Union soviétique où auraient pu se trouver des entrepôts abritant ces armes chimiques, l’Ukraine par exemple.”
“Je n’exclue pas non plus la possibilité que ces agents “Novitchok” soient tombés entre les mains de criminels.”