Pour éviter la prison pour délit d’opinion, allons-nous devoir demander l’asile politique à la Hongrie ?

En 1956, suite à l’intervention des chars soviétiques écrasant la révolte de Budapest, 200.000 Hongrois, fuyant la répression communiste, demandèrent l’asile aux pays européens limitrophes. Par un pied de nez de l’Histoire, 61 ans plus tard, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, à qui l’Union européenne reproche de ne pas accepter les clandestins musulmans que les immigrationnistes appellent « migrants », propose, à son tour, d’accueillir des réfugiés d’autres pays européens.

« Bien entendu, nous accepterons les vrais réfugiés : Allemands, Néerlandais, Français, Italiens, responsables politiques ou journalistes effrayés, chrétiens contraints de quitter leur patrie, qui veulent retrouver chez nous leur Europe qu’ils ont perdue chez eux. »
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Il est à craindre que cela soit la France qui, dans ce contexte, fournisse à la Hongrie le plus gros contingent de dissidents, contraints de fuir le pays pour échapper aux persécutions judiciaires. Celles-ci sont permises par des lois liberticides, notamment la loi Pleven, et les prérogatives ahurissantes accordées à de prétendues associations dites antiracistes et à des organisations musulmanes comme le CCIF.

Le préfet socialiste Gilles Clavreul, président de la DILCRA (Délégation interministérielle de lutte contre le racisme et l’antisémitisme), dans un discours digne des pires régimes totalitaires du monde, reconnaissait que la France avait la législation la plus répressive du monde, mais que cela ne suffirait jamais ! Et les résultats sont là.

Ainsi, même le journal Le Monde admettait, en 2014, que la France était l’auteur de 87 % des demandes mondiales adressées à Twitter pour supprimer des messages. Ce gouvernement vient d’instituer un ahurissant « délit d’entrave IVG sur Internet », qui prépare d’autres lois répressives contre ceux que Clavreul appelle « les leaders d’opinion » qui ont le tort de mal penser, notamment sur l’islam ou l’immigration.

Comment s’étonner que, ces derniers mois, Ivan Rioufol, Éric Zemmour, Pascal Bruckner, Renaud Camus, Georges Bensoussan (historien de la Shoah), Christine Tasin, Robert Ménard, moi-même ou d’autres Français moins connus se retrouvent traînés devant les tribunaux. Leur crime ? Avoir contesté le discours du CCIF, évoqué l’origine des délinquants, parlé du Grand Remplacement, levé le tabou de l’antisémitisme transmis aux enfants des pays arabes, accusé une religion d’être coupable des assassinats commis en son nom, révélé le nombre d’élèves musulmans dans les écoles de sa ville, créé un site informant les lecteurs de la réalité de l’islam…

Le Collectif des avocats libres, présidé par Maître Pichon, inquiet de la montée d’une politique répressive qui se rapproche de plus en plus de celle de la Hongrie de 1956 à 1989, a décidé d’utiliser l’élection présidentielle pour interpeller les candidats à la magistrature suprême et leur demander de prendre position sur l’abrogation de la loi Pleven. À cette fin, Maître Pichon animera donc une conférence de presse, mardi 14 février, à l’USIC, 18, rue de Varenne, à 19 heures, une conférence de presse unitaire, avec différents animateurs de sites visés par des procédures judiciaires (Salon beige, Riposte laïque, Résistance républicaine, etc.).

Notre pays a besoin de retrouver une liberté d’expression que, longtemps, le monde entier nous a enviée. Cela passe, entre autres, par l’abrogation de la loi Pleven, et par tous les additifs liberticides qui lui ont succédé, notamment l’article 24-8 sur la liberté de la presse, voté en 2004.

Faute de quoi, pour éviter la prison pour délit d’opinion, nous, Français amoureux de notre pays, allons-nous devoir demander l’asile politique à la Hongrie ?

Pierre Cassen – Boulevard Voltaire

Halte à une justice d’exception, abrogation de la loi Pleven !

Le Collectif des Avocats Libres et de son président, Maître Pichon, organise une conférence de presse, le mardi 14 février, à partir de 19 heures, à l’Usic, 18, rue de Varenne, à Paris 7e.

Prendront la parole :

Maître Frédéric Pichon, président du Collectif des Avocat Libres, qui démontrera le dangereux engrenage répressif dans lequel s’enfonce la France.
Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon Beige et de plusieurs autres sites, dont Délit d’images, qui expliquera la réalité des poursuites dont ses publications sont l’objet.
Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, nous donnera une définition précise des libertés publiques qu’il convient de défendre.
Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine, décortiquera les enjeux du procès dont elle est l’objet, le 1er mars prochain, devant la 17e chambre, suite à ses propos « Islam assassin », prononcés au lendemain de l’assassinat des deux gendarmes de Magnanville.
Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque, interviendra sur la justice d’exception qui le frappe, et sur les conséquences de la condamnation du président suisse de Riposte Laïque par la justice française.
Jean-Yves Le Gallou ou Françoise Monestier, de Polemia, expliqueront que sans abrogation de la loi Pleven, dans le contexte actuel, plus aucun débat ne sera possible sur l’islamisation de notre pays ou sur l’immigration, sans que ceux qui s’y osent ne se retrouvent au tribunal.
Robert Ménard, maire de Béziers et fondateur de Boulevard Voltaire, a fait savoir qu’il enverra un message de soutien.

En quelques semaines, Renaud Camus, Ivan Rioufol, Pascal Bruckner, Eric Zemmour, Georges Bensoussan, historien de la Shoah, Pierre Cassen, Christine Tasin, Robert Ménard, et bien d’autres anonymes se sont retrouvés traînés au tribunal, parfois lourdement condamnés, pour un simple délit d’opinion, maquillé en incitation à la haine par les maître-censeurs du politiquement correct.

Une interpellation des candidats à l’élection présidentielle, quant à leur programme sur cette question fondamentale pour la défense de la parole libre, en France, conclura cette conférence de presse.

 

Lu sur Le salon beige

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