Le « racisme anti-blanc » est perçu par le très officiel Institut national d’études démographiques 1 comme moins grave que le « racisme » envers « d’autres » sauf que… Allez donc demander ce qu’ils en pensent, aux « petits Blancs » habitant les cités à majorité « autres » et qui sont, chaque jour, victimes de ce « racisme anti-blanc » ?
Cette recherche de l’INED a conclu que « le racisme des minoritaires à l’encontre des majoritaires peut blesser verbalement, voire être agressif physiquement, mais il […] ne produit pas d’inégalités sociales. » Un « autre », même français, peut qualifier un concitoyen de « sale blanc » (même si certains « autres » – du nord de l’Afrique – sont aussi blancs que nos méridionaux), si cela n’entraîne pas « d’inégalités sociales », ce ne serait qu’une banalité pour l’INED ?
Ses chercheurs et/ou responsables habitent-ils dans des quartiers à majorité « autres » ou vivent-ils plutôt loin des cités qu’ils disent « sensibles » ? Ont-ils étudié le quotidien de ces « petits Français » – « petits » n’étant, ici, point péjoratif mais compatissant ? C’est possible puisqu’ils les ont détachés des Français « majoritaires non paupérisés » (entendez : riches ou moyens) en les classant dans la catégorie des… « paupérisés […] en situation de précarité » – terminologie de… classes dominantes ?
Ces Français « paupérisés » sont celles et ceux, vieillards et enfants compris, qui doivent chaque matin enjamber des seringues dans le hall de leur « belle » HLM… Qui, le soir, ne doivent en aucun cas croiser le regard du dealer qui craint l’identification lors d’un « tapissage »… Qui vont tôt le samedi faire leurs courses car le hall est désert, les « commerçants » dormant jusqu’à midi… Et qui, dès la tombée de la nuit – 17 h en hiver ! -, se barricadent chez eux, avec parfois, s’ils ne sont pas « gentils » avec le « commerçant », une porte souillée à l’urine, voire brûlée…
Mais ça, c’est moins grave que le « racisme anti-autres » ! Car, pour l’INED, lorsqu’un « autre » est l’auteur d’une insulte anti-blanc, ce n’est qu’un « racisme de réaction ». De réaction à quoi ? Je cite, ne riez pas : « …de réaction face à des personnes qui, par leurs origines, leur apparence, leur couleur (réelles ou imaginaires), leur position sociale ou leurs comportements peuvent incarner la classe ou la « race » des dominants et des racistes ».
Donc si vous êtes « blancs » – disons « caucasiens » -, vous êtes coupables d’« incarner […] la “race” des […] des racistes ». Un document officiel de l’État français accuse donc la majorité des Français de représenter « la “race” des […] racistes » ! Voilà donc qu’il existe une « race des racistes » puisque ce document a été contrôlé par deux ministres, avec l’aval du Premier ministre et du président de la République française M. Hollande ! N’est-ce point donner là des arguments au terrorisme islamiste puisque la plupart de leurs victimes – à commencer par les journalistes de Charlie Hebdo – font partie, puisque « blanches », de la « race des racistes » ?
Jacques Martinez – Boulevard Voltaire
*L’INED est un EPST (Établissement public à caractère scientifique et technologique) à double tutelle ministérielle : Recherche et Affaires sociales.