Monsieur le Premier ministre,
Je viens de voir et d’écouter votre intervention à l’Assemblé nationale, regrettant au passage que votre interprétation à la Clemenceau n’ait aucun écho dans votre politique.
Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier d’avoir oublié les chrétiens parmi vos craintes, les mêmes qui subissent brimades et agressions dans un silence assourdissant, leurs lieux de culte eux aussi profanés.
Je ne reprendrai pas ici tous les points de votre discours, mais dans l’ensemble il est, j’ose le dire, obscène. Voilà une Nation – la mienne autant que la vôtre, ne vous déplaise ! – qui subit les assauts d’une religion totalitaire chaque jour, offre le gîte et le couvert à ses fidèles venus en masse sur son sol, et ne cessant de venir, et vous vous inquiétez de son sort, après vous être un peu tardivement inquiété de celui des juifs de France.
Avouez, tandis que nos morts sont encore très présents dans nos mémoires, qu’un peu plus de pudeur eût été la bienvenue. Le deuil n’est d’ailleurs pas près d’être fait.
Non, nous ne sommes pas tous d’accord avec cette communion de façade que vous voulez à toute force nous imposer. Nous, c’est-à-dire un nombre grandissant de citoyens qui se comptent aujourd’hui par millions, exigeons de recouvrer la pleine possession de notre pays, né d’une Histoire qui lui est propre, quelles que soient les affirmations ignorantes du contraire par certains de votre obédience.
La France n’est pas une terre de diversité : elle est une terre où les diversités doivent nécessairement se fondre dans un ensemble préétabli et édifié au fil de siècles. Dans le cas contraire, la France n’est plus, et cela je ne l’admets pas. Que les musulmans aient peur de représailles, c’est légitime et c’est, quelque part, mérité. Cependant, je doute qu’un fanatique chrétien ou athée surgisse prochainement dans une mosquée et tire dans le tas. Notre culture, notre éducation nous ont conditionnés à ne pas réagir comme des bêtes sauvages. Toutefois, il est grand temps – ce n’est pas une menace, plutôt un constat – d’agir, car, vous ne l’ignorez pas, lorsque le peuple de France explose, il est impossible de l’arrêter.
Enfin, vos lois pour lutter contre l’islamisme ne vaudront pas grand-chose tant que vous persisterez à croire que l’islam est compatible avec la République. Et je crains que, derrière la lutte contre les sites djihadistes sur Internet, ne se profile une éradication pure et simple des opposants les plus actifs à votre politique, dont Riposte laïque est un éminent représentant. L’avenir le dira…
Quoique je me déclare adversaire sans réserve, je vous salue monsieur le Premier ministre.
Vive la République, vive la France, la vraie !