SNCF, Aéroports de Paris, SNI ou encore Dassault : tous ont balancé une fortune et se sont mis au service de cette fameuse « Fondation de l’islam de France », lancée officiellement jeudi, et dont la mission, nous dit-on, serait de « contribuer à mieux faire connaître la religion et la civilisation musulmanes » aux Français. En clair, à les islamiser !
« D’utilité publique » ?
Après la parution mardi au Journal officiel du décret portant création de cette Fondation « reconnue comme établissement d’utilité publique », son premier conseil d’administration s’est ainsi tenu jeudi à l’Assemblée, autour de son président Jean-Pierre Chevènement et de quelques personnalités dites « qualifiées », telles que l’écrivain Tahar Ben Jelloun, le théologien Ghaleb Bencheikh, le recteur de la grande mosquée de Lyon Kamel Kabtane, le cadre supérieur d’entreprise Najoua Arduini-Elatfani ou encore le président du CFCM, Anouar Kbibech.
Succédant à la « Fondation des œuvres de l’islam de France », créée en 2005 mais qui n’a jamais fonctionné en raison de dissensions liées à la rivalité des grandes fédérations musulmanes, cette nouvelle fondation, espère l’Intérieur, devrait contribuer « à faire émerger un islam de France pleinement inséré dans la République et à lui donner une visibilité accrue auprès du grand public ». Et c’est à cette fin qu’elle sera « appelée à soutenir des projets à caractère culturel, social ou éducatif », tels que la « recherche universitaire en islamologie » et la « formation profane des imams ». Sans oublier, bien sûr, « des initiatives en faveur de la jeunesse »…
Avec la complicité du Capital
En clair, sous couvert de lutte contre la « radicalisation », le gouvernement vient de mettre en place une vaste entreprise d’islamisation de nos compatriotes. Et cela, bien sûr, avec la complicité des grandes entreprises que sont la SNCF, Aéroports de Paris, SNI ou encore Dassault, qui a déjà versé près d’un million d’euros à la Fondation !
Et ce n’est pas fini. Car, comme le confiait un proche du dossier, si « d’autres entreprises, publiques ou privées, n’ont pas souhaité s’engager lors de la création de la fondation », celles-ci cependant « se sont dites prêtes à financer des projets spécifiques ».
Franck Deletraz – Présent