La radicalité fait pschittt. A la Une de la presse française, ce mardi matin, la tribune de François Fillon, qui dément vouloir «privatiser» l’assurance-maladie et diminuer les remboursements. «Mon objectif est de sauver notre système de santé qui fut l’un des meilleurs au monde et doit le redevenir», écrit le candidat dans Le Figaro, assurant que son programme «ne consiste nullement à privatiser l’Assurance-maladie, mais à sauver son caractère universel en responsabilisant les assurés». Le candidat de la droite à la présidentielle «corrige son projet sur la Sécurité sociale», d’après Les Echos, qui rappellent que les précédentes mises au point de François Fillon, qui disait, avant le second tour de la primaire, vouloir réserver aux seules maladies graves et chroniques les remboursements de l’Assurance-maladie, n’avaient pas réussi à calmer la polémique. «Le recul, c’est maintenant», ironise Libération, qui se demande si l’engagement de François Fillon d’adoucir sa réforme de la Sécurité sociale, qui fut pourtant l’un de ses «arguments choc» durant la primaire, constitue «le début des reniements». A dire vrai, plus personne ne semble vraiment savoir à quoi s’en tenir: «François Fillon précise son programme, et c’est encore plus flou», estime L’Obs, qui se demande s’il s’agit là du «premier renoncement du candidat François Fillon», ou d’une «manière de faire diversion» – «c’est du moins un revirement», relève le magazine – qui rapporte que son projet de réforme «radicale» de la Sécurité sociale «avait inquiété jusque dans son propre camp».
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