Belle et Sébastien: l’aventure continue

 

Quand le père paraît ! Septembre 1945. La guerre est finie. Sébastien (Félix Bossuet) a grandi (un peu). Belle, la chienne des Pyrénées au pelage blanc comme neige que Sébastien a recueillie a toujours l’air satisfait du chien qui vient de retrouver la pantoufle de son maître.

Dans le décor rupestre du petit village niché dans les Alpes, Sébastien et son « grand-père » César (Tchéky Karyo) attendent le retour d’Angelina (Margaux Chatelier) qui, après être passée en Italie et avoir fait le coup de feu contre les Allemands, revient au pays. Mais, patatras : l’avion qui la ramène s’écrase dans la montagne. Après plusieurs jours de recherches infructueuses, les secours, estimant qu’il n’y a aucun survivant, abandonnent les recherches. Et ce d’autant plus que le crash de l’avion a déclenché un gigantesque incendie de forêt que les pompiers n’arrivent pas à maîtriser.

Pour le vieil homme et l’enfant, pas question de baisser les bras. C’est sûr, Angelina est vivante. Blessée mais encore en vie quelque part dans la montagne. Pour en avoir le cœur net, il faudrait survoler la région du crash. Contraint et forcé, César demande de l’aide « à l’autre », un « sale type » du nom de Pierre (Thierry Neuvic), seul pilote de la région. Un aviateur chevronné qui n’aime pas les chiens. C’est pourtant avec lui que Sébastien, plus tenace qu’une semelle de crampons, et Belle se lancent à la recherche d’Angelina. Commence une grimpette de tous les dangers en compagnie de ce « sale type » qui, autrefois, a « abandonné » celle qu’il aimait et qui attendait un enfant…

Père et fils ! Après Nicolas Vanier en 2013, c’est au tour de Christian Dugay de prendre les commandes de cette suite des aventures de Sébastien adaptées du feuilleton télévisé écrit et réalisé par Cécile Aubry.

Cette fois, c’est la deuxième saison du feuilleton créé en 1965 pour l’ORTF qui est portée à l’écran, à savoir : Sébastien parmi les hommes (1969). Une suite dans laquelle Sébastien (Mehdi El Glaoui, fils de Cécile Aubry) retrouvait, non sans étincelles, son père (Claude Giraud), propriétaire d’un haras.

Une suite, donc, au scénario revu et corrigé et au suspense « insoutenable » : Belle échappera-t-elle aux griffes d’un ours des montagnes ? Sébastien et son père s’apprivoiseront-ils ? Echapperont-ils aux flammes ? Retrouveront-ils Angelina vivante ? Reviendront-ils tous sains et saufs de cette aventure ? C’est sûr, ça ne sera pas du billard, mais, comme on dit chez la Vache qui Rit, ne vous caillez pas le lait ! Là-haut sur la montagne tout est gentiment téléphoné et Christian Dugay remplit le cahier des charges estampillées « émotion » avec cette « carte postale » familiale de Noël.

Pierre Malpouge – Présent

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