“Tomber amoureux et construire une relation durable avec un partenaire aimant et fidèle semble être le fantasme numéro un chez les jeunes de moins de 30 ans ! Loin devant tous les fantasmes habituels qui font référence à une sexualité débridée, déviante ou tout simplement farfelue, le désir de vivre en couple anime les discussions et colore les rêves de la génération Y et de la plus récente génération C (Z)”, constate Tina Karr dans les colonnes du Huffington Post France.
“S’ils flirtent, se déshabillent et ‘baisent’ aussi facilement qu’ils ne s’affichent, pourquoi n’arrivent-ils pas à aimer et à être aimés sincèrement ?”, s’interroge-t-elle. “Ces jeunes se trouveraient-ils complètement désillusionnés devant les échecs relationnels de leurs parents, ou seraient-ils tout simplement blasés, voire dégoûtés par les échanges rapides et pantagruéliques que la libération des mœurs sexuelles leur autorise ?” continue l’auteur. “Tiraillés entre les rêves de romance éternelle qui subsistent dans un recoin de leur imaginaire et la réalité féroce de nos sociétés contemporaines prônant le ‘jetez après usage’, ces zappeurs en mal d’amour se trouvent devant la difficulté certaine de construire une relation amoureuse stable et durable”, écrit Karr.
En effet, “les exemples de succès inspirant sont malheureusement trop rares. À entendre leur discours, l’amour avec un grand A, s’il existe, serait réservé à quelques privilégiés frappés en plein coeur et au hasard de la vie.” Bref, les générations Y et Z attendent un autre discours que celui de Aides ou des pouvoirs publics.
3 Comments
Comments are closed.