C’est un superbe ouvrage illustré que vient de sortir – en octobre 2016 – Bernard Rio, intitulé « le livre des saints bretons », aux éditions Ouest France. Journaliste de formation mais également historien de renom Bernard Rio a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire, le patrimoine, l’environnement, les traditions de Bretagne notamment.
Après Le Guide du Tro Breiz, en 2014, il a publié Sur les Chemins des pardons et pèlerinages en Bretagne (2015) puis Pèlerins sur les chemins du Tro Breiz (2016) et donc désormais « Le livre des Saints Bretons». Nombre de ces saints – dont on retrouve une partie en sculpture à La Vallée des Saints, en Locarn – sont venus d’Irlande ou de Grande-Bretagne pour christianiser la Bretagne armoricaine et sont célébrés depuis le Haut Moyen Age. D’autres apparus au fil du temps ont été sanctifiés par le peuple. D’autres encore ont été béatifiés et canonisés par l’église catholique romaine.
Princes, évêques, abbés, moines, ermites, hommes du peuple ou martyrs anonymes, les saints bretons ont tous en commun de “faire des miracles” et de partager une indéfectible dévotion populaire. Le culte des saints est ainsi célébré dans les six mille sanctuaires, les dizaines de milliers de fontaines et de lieux sacrés qui maillent le paysage breton.
S’inspirant de la tradition encyclopédiste, ce livre recense les Vies des saints, leurs légendes, leurs vertus, leurs miracles et leurs lieux de culte. Il révèle une somme de croyances, de pratiques et de rites, toujours actuels, qui s’enracinent dans une antique mémoire.
Nous vous proposons ci-dessous la préface ainsi que l’introduction de cet ouvrage, incontournable pour ceux qui veulent connaitre un peu mieux la mémoire bretonne.
Préface
« Il n’y a qu’une douleur, celle de n’être pas un saint », écrivait Bernanos dans le Journal d’un curé de Campagne. C’est dire si la douleur devait être moindre dans une Bretagne qui, aux dires d’une comptine léonarde a compté jusqu’à « 7777 et sept saints descendus à Kersaint » avant de s’en aller jusqu’à Lanrivoaré…
La Bretagne est le pays des Saints. Oh, sans doute, on ne les connait en général que par la légende. Un délicieux dominicain de Morlaix, le Père Albert Legrand a sauvegardé et réécrit, au XVIIe siècle, un grand nombre de vies de ces aventuriers de Dieu qui ont traversé la Manche en provenance de l’île de Bretagne, à l’époque mé-rovingienne. Odyssées prodigieuses ! Un ange venait dire à chacun : « Ne reste pas dans ton pays… embarque toi… passe la mer, rends-toi en Armorique ». Alors ces au-dacieux pour l’Evangile prenaient le premier bateau. Ou un sarcophage de pierre, voire un rocher mouvant qui se trouvait sur le rivage. Et parfois un archange leur servait de pilote… ou simplement le vent !
Comme Albert Legrand, Bernard Rio a entrepris, dans le Livre des Saints Bretons, de revisiter avec son cœur et son âme les biographies succinctes de ces héros qui ont hanté dans la nuit des âges l’imagination populaire bretonne. Des figures du Haut Moyen-Age et d’autres plus proches de nous. Mais qu’on ne s’y trompe pas ! Bien au-delà d’une approche passéiste ou folklorique, les 460 Saints dont il ravive le souvenir sont encore bien présents tant ils ont laissé leurs traces indélébiles dans la géographie, les humbles sanctuaires, les contes et les légendes ou le grand pèlerinage du Tro Breiz… Et d’ailleurs voilà qu’ils font un retour spectaculaire dans la Vallée des Saints de Carnoët en Côtes d’Armor… Là se rassemble et se dresse, au cœur de la Bretagne, un peuple étonnant de géants qui terrassent les dragons et arrêtent l’océan d’un seul geste de la main. Les athlètes de Dieu à la nuque raide qu’on implorait dans les par-dons sont-ils revenus pour témoigner encore ? Pour nous parler comme parlent encore aux visiteurs les colosses de Memnon qui protègent le temple d’Amenhotep à Louxor en Egypte…
Ils nous parlent en effet de la naissance de la Bretagne, de ce temps des origines quand les grandes migrations installèrent sur notre péninsule des populations conduites par des moines boat people, venues d’Irlande, du Pays de Galles, de Cor-nouaille et même d’Ecosse. Ils nous parlent de la naissance du christianisme en Bre-tagne sans lequel nous n’aurions jamais eu ce trésor de clochers, de chapelles, d’abbayes, de calvaires et d’enclos paroissiaux, de pardons et de processions, de lieux-dits, de villes et de villages qui portent le nom d’un saint.
L’ouvrage de Bernard Rio nous rappelle aussi qu’à travers ces mythes fondateurs des paroisses que sont les Vies de Saints se lit l’histoire d’un homme qui, un jour, dé-cide de quitter sa terre natale au mépris des dangers, entre monstres et mer hostile, pour répondre à un appel et « faire du bien » autour de lui… Chaque légende est un
récit de vie humaine et une invitation faite à chacun de partir, aussi à l’aventure. Ces récits qui ont nourri la culture bretonne pendant plus de quinze siècles résument
aussi une somme de pensées et d’intuitions, de mythes et de croyances, d’idées et d’ins-pirations qui constituent notre patrimoine. En avons-nous conscience ? Un incendie est en train de dévorer la terre, emportant avec lui des savoirs traditionnels et une sa-gesse visionnaire. Il menace d’immenses archives de la connaissance et de l’expé-rience, un catalogue de l’imagination, un langage écrit et oral composé par les souvenirs d’innombrables anciens, poètes et saints, bref, l’expérience artistique, intel-lectuelle et spirituelle dans toute sa diversité. Cette sauvegarde d’une culture populaire est une urgence tant il est vrai que lorsque on perd une culture, c’est comme si on bombardait le Louvre ! Vouloir sauver la terre, ce n’est pas se soucier uniquement d’écologie et de gaz à effet de serre, c’est sauvegarder ce cœur d’une fraction d’huma-nité qui a parlé, et parle encore, de l’Amour, c’est à-dire de l’Humain à travers les vies hautes en couleurs de ces personnages qui nous appellent à nous dépasser pour un bien collectif.
Que Bernard Rio soit remercié pour avoir contribué, à travers tous ses ouvrages sur la matière de Bretagne et ce Livre des Saints Bretons, à désenchevêtrer les fils de la mémoire qui tissent une grande part de l’expression culturelle bretonne. Car chaque culture est une expression particulière de l’imagination et du cœur des humains, une réponse unique à cette question essentielle : « Quel est le sens de la vie pour un être humain ? »
Introduction
La Bretagne armoricaine jouit durant le haut Moyen Âge, Ve -Xe siècle, d’une si-tuation originale. Elle participa à cet élan chrétien et monastique qui instaura une nou-velle culture, formalisée par les doctrines des Pères de l’Eglise, tout en conservant un socle traditionnel et en affirmant une spécificité celtique transmise par les saints venus d’Irlande et de Bretagne insulaire depuis le troisième siècle.
La littérature hagiographique du Moyen Âge expose cette double influence qui structura le territoire breton et les mentalités. La christianisation s’est élaborée par et à l’Ouest, où la pensée s’était nourrie de la Vulgate, la version latine de la Bible, et avait épousé la mythologie païenne.
Les textes copiés dans les Scriptoria d’Armadh, Iona, Llancarvan, etc. se plièrent formellement aux usages latins des Vies, Calendriers liturgiques et Martyrologues, mais ils s’inspirèrent fondamentalement des mythes et des légendes. Les historiens
des religions et les mythologues s’accordent à souligner ce singulier syncrétisme : « Ces productions hagiographiques sont demeurées sans vergogne «pré-chrétiennes » dans leur thématique et surtout dans leurs « dramatis personnae » qui seraient à 90 % d’origine païenne » (1).
Le christianisme demeure néanmoins essentiel pour appréhender la révolution cul-turelle du Moyen Âge en Armorique où abondent les saints et où fleurissent les mo-nastères. Avec lui, le monde celtique passa de l’oralité à l’écriture. Les moines rompirent avec les interdits druidiques pour consigner les règles et les miracles qui fondaient la légitimité des communautés religieuses et la primauté des saints.
À l’opposé de la culture latine qui se développa dans un cadre romain et urbain, les Bretons des deux côtés de la Manche privilégièrent, au Moyen Âge, comme pôle spirituel le monastère à l’évêché. Le prestige des grands monastères celtiques rayonna au-delà des royaumes bretons. Les saints et les moines réussirent ce paradoxe de main-tenir un particularisme et de l’essaimer dans toute l’Europe.
Lorsque Robert D’Arbrissel accueillit, en 1106, la duchesse Ermengarde dans le monastère mixte de Fontevraud, il s’inscrivait dans la continuité de sainte Brigit, qui, au cinquième siècle, rassemblait hommes et femmes à Kildare, en Irlande, et de saint Cunual ouvrant sa porte à la fille du comte Judaël à Penvenan.
L’alliance des saints et des princes s’avéra une constante dans l’histoire religieuse celtique. À l’instar de l’Irlande où saint Columba, comme son hagiographe Adomnàn, étaient de sang royal, les fils de roi formèrent une légion de saints en Bretagne: Arnec, Audren, Avé, Bervin, Brochmaël, Bran, Cado, Caradec, Cleuzen, Conan, Congar, Coupaïa, Edern, Efflam, Enora, Euriel, Fragan, Gonlay, Guentroc, Guigner, Gun-thiern, Gurvan, Iltud, Judicaël…
Cette alliance entre le temporel et le spirituel explique et justifie la conversion des Bretons au christianisme, tout comme elle légitima les dynasties et les prétentions des princes, dans le cas par exemple de la famille de Rohan et la réinvention de la vie de saint Mériadec au seizième siècle, dans le pays de Pontivy.
Ces origines préchrétiennes éclairent également la préférence accordée au miracle par rapport au martyre dans la Vie des Saints en Bretagne. Cette place du merveilleux suppose en effet une propension à la pensée magique, héritée de l’antiquité, laquelle n’amoindrit nullement la part doctrinale de ces vies destinées à édifier les foules.
Le comput, le festiaire, l’érémitisme, le monachisme, la consécration et la cohabi-tation avec les femmes, la croyance aux « anaon », les âmes errantes, les circuits des pérégrinations, le culte des reliques furent, et sont encore pour quelques-unes, les ori-ginalités d’une religion éloignée de Rome tout en s’y référant.
Le chef du saint comme la tête du héros païen est vénéré pour ses vertus protectrices du territoire. En Bretagne armoricaine comme en Bretagne insulaire, les reliques rem-plissaient une triple fonction: sacraliser un territoire, relier l’espace consacré à l’au-delà, et protéger les vivants qui perpétuaient la mémoire du saint. D’où ce partage de
l’espace en une multitude de petits territoires, plou, lan et loc, chacun placé sous la responsabilité d’un saint fondateur et protecteur.
Il n’y avait pas concurrence mais répartition des zones d’influence, avec un saint tutélaire, qui primait ses collègues diocésains, lesquels supplantaient les petits saints locaux. C’est ainsi qu’on pourrait expliquer le culte des sept saints et la primauté de l’évêque de Dol-de-Bretagne.
Les moines pensaient fabuleusement le monde et composèrent des récits où la gé-néalogie confirmait généralement la prédilection à la sainteté. Le saint, fils de saint et de sainte, était qualifié par son sang à accomplir les miracles qui validaient son rang.
Le saint, dans la parenté du roi, se situait dans la continuité des druides. Il tenait le rôle d’arbitre, de conseiller et de diplomate. tel Armel auprès du roi Childebert, ou Conwoïon auprès du roi Nominoë.
En transcrivant les miracles dans la Vie du Saint, l’hagiographe célébrait à la fois le saint, le monastère, sa règle, et le territoire autant qu’il visait à édifier les fidèles. La place de Dieu y était souvent réduite à la portion congrue. Le saint breton était toujours vénéré pour lui-même et les vertus qui lui étaient prêtées.
L’historicité d’une Vie n’a guère d’importance. Les frontières entre l’histoire et la légende, la chronicité des faits, tout ce corpus doit être replacé dans un temps my-thique et être pensé dans un espace cohérent. Irlandais, Ecossais, Gallois, Bretons, Cornouaillais, Armoricains, les saints multiplièrent les voyages des deux côtés de la Manche et de la mer d’Irlande. Leurs hagiographes empruntèrent ici et là pour quali-fier leurs mentors. Saint Guénolé copia le pouvoir de Moïse de se frayer un passage dans la mer pour débarquer à Landévennec. Saint Hervé côtoya le dieu Lugus à Loc-majan. À Plaintel, saint Taran emprunta ses traits au dieu gaulois Sucellos et son pou-voir au dieu Taranis. L’Armoricain Patern et le Gallois Padarn furent confondus. L’Armoricain Guigner et l’Irlandais Fingar ne faisaient qu’un…
Ces centaines de saints étaient plus ou moins cousins à la mode de Bretagne et le dominicain Albert Le Grand mélangea de bonne foi les homonymes dans « La Vie des saincts de la Bretaigne armorique » qu’il publia en 1637.
Ces insulaires débarquant en Armorique « n’étaient pas des étrangers dans la pé-ninsule » (2). Il existe en effet une cohérence géographique et historique dans cette religion aux saints innombrables, élus par Dieu et sanctifiés par la vox populi. Leur implantation en Bretagne armoricaine, du troisième au dixième siècle, s’inscrivit dans une durée exceptionnelle, qui supposait des liens étroits entre les royaumes insulaires et continentaux.
La permanence de cette église des saints bretons est tout aussi extraordinaire. Au vingt et unième siècle, le paysage breton demeure un espace hérissé de calvaires, do-miné par des chapelles et des églises, où convergent à la belle saison des centaines de milliers de fidèles. La moitié des huit à neuf cent saints répertoriés en Bretagne ar-
moricaine ont été oubliés sans néanmoins disparaître totalement. Le culte a cessé mais le nom est toujours là, certifiant le lieu-dit: Bolcan, Coalfinit, Conveur, Degan, Endal, Gouron, Guyomar, Illur, Lohen, Maugat, Nio, Preden, Rodec, Senoux, Thebaud, Tomin, Ugel. Les lieux ont la mémoire plus longue que les hommes qui passent et trépassent sur terre.
Parmi les saints présentés dans ce livre, quelques-uns n’ont probablement pas leurs certificats de baptêmes. La plupart n’ont pas non plus reçu l’aval de la «Congrégation pour les causes des saints ».
Il n’existe officiellement qu’une poignée de saints bretons, dont Guillaume Pin-chon, le premier d’entre eux certifié par le pape Innocent IV le 15 avril 1247, et Louise-Elisabeth Molé de Champlateux, la dernière béatifiée le 19 décembre 2011 par le pape Benoît XVI.
Ni béatifiés ni canonisés, les centaines de saints bretons n’en sont-ils pas moins des saints! La Vox populi a remplacé le décret papal par souci de simplicité et d’ef-ficacité: le saint accomplit des miracles qui justifient son titre. Que ses vertus s’amoin-drissent et le culte disparaîtra, saint ou pas. « On aurait tort de croire qu’il existerait des saints créés faussement par le peuple. Autant le peuple breton est enclin à cano-niser des personnages, soit à cause des vertus qu’il a connues de ces personnages, soit à cause de miracles posthumes, et il s’agit d’une canonisation populaire, autant il est éloigné de créer des saints là ou il n’y en a pas » (3)
Il existe une forme de contrat non écrit entre le saint et le fidèle qui vient le prier sur sa tombe, à sa fontaine ou dans son sanctuaire. La seule explication proposée à ce culte des saints qui perdure en Bretagne n’est pas de nature rationnelle. La dévotion existe car il y a miracle, guérison, ex-voto… Tel est le cas de Nanon Breton sur sa tombe à La-Chapelle-Saint-Sauveur, de Saint Lenard à Andouillé-Neuville, de Felix Forvieille à Concarneau, d’Ar Sant dans la forêt de Camors… Le saint honoré par le peuple est un saint qui opère des miracles. Ces croyances populaires constituent une réalité bien vivante en marge d’une société laïque et d’une église catholique qui ten-drait, elle aussi, à la rationalité. Il n’y a pas lieu, ici, de juger mais de constater la per-manence et le renouvellement de la dévotion populaire aux saints bretons.
En sus des centaines de saints des premiers siècles, il a bien sûr été tenu compte dans ce livre des Bienheureux, Béatifiés et Canonisés reconnus par l’église catholique romaine, notamment les Martyrs de la Révolution française, mais aussi des « petits saints » qui font l’objet d’un culte anonyme et populaire.
Urbain VIII, pape de 1623 à 1644, promulgua le « coelestis Jerusalem » qui disait que « tout serviteur de Dieu honoré d’un culte immémorial, c’est-à-dire antérieur d’un siècle au moins au décret pontifical, restait en légitime possession de son titre de saint ou de bienheureux »… Voilà qui conforte les Bretons à qualifier de saints Caradec, Enora, Tugen et tous les autres. Depuis 1983, la procédure de béatification a été allé-gée par le pape Jean-Paul II, mais écarterait de facto les petits saints apparus entre le
dix-huitième et le vingt et unième siècles. Les Bretons n’en ont cure et poursuivent leurs dévotions, se fiant à leur bon sens. À Malestroit, la population n’a pas attendu un décret pour sanctifier Sœur Yvonne-Aimée (1901-1951). Monseigneur Raymond Centène, évêque de Vannes, a ainsi eu raison d’écouter la Vox populi pour déclencher en 2009 une procédure de béatification qui tardait. Aujourd’hui comme hier, le pro-cessus de canonisation populaire s’enclenche sans attendre un avis « autorisé » et par-fois même contre l’autorité. N’est-ce pas là le signe d’une religion vivante et populaire! Avec ses six mille chapelles et ses centaines de saints, la Bretagne du troi-sième millénaire conserve une indéniable originalité. L’initiative de Philippe Abjean de créer en 2009 à Carnoët une “Vallée des saints” plébiscitée par le public confirme la singularité bretonne.
Albert le Grand écrivit en 1637 que sa “Vie des Saints” constitutait “un antidote très prompt contre le poison des hérésies” et interdisait “absolument la lecture de ce livre aux athées, aux libertins, aux indifférents, aux hérétiques, et à ces suffisants qui, mesurant la puissance de Dieu au pied de leurs cerveaux mal timbrés, se moquent des merveilles qu’il a opérées par ses serviteurs, et ne croient rien de ce qui dépasse la cîme de leurs faibles entendements, voulant emprisonner la foi sous les lois de la Rai-son”. Les saints bretons font effectivement office d’antidotes pour regarder le monde autrement.
Bernard Rio
Nathalie Stalmans, « Saints d’Irlande, analyse critique des sources hagiographiques, VIIe-IXe siècles », Presses Universitaires de Rennes, 2003
Léon Fleuriot, « Les origines de la Bretagne » éditions Payot, 1980.
René Largillière, « Les saints et l’organisation chrétienne primitive dans l’Armorique bretonne », Rennes, Plihon, 1925, nouvelle édition Armeline, Crozon, 1995.