À la question “Faut-il assouplir la loi sur l’ouverture des commerces le dimanche ?” posée par le mensuel Capital de novembre 2013, Michel-Édouard Leclerc, le Président du groupe de franchisés E. Leclerc (478 magasins, sur le point de devenir n°1 en France), répond :
“Une grande majorité de nos salariés et de nos adhérents sont contre la banalisation du dimanche. Il faut bien sûr gommer les distorsions de concurrence créées par une mauvaise application des dérogations. Mais ce sujet n’est pas que commercial. Être de son temps, ce n’est pas subir son temps, d’autant que les arguments économiques en faveur d’une banalisation peinent à convaincre.”
Au cours de l’entretien, Michel-Édouard Leclerc dénonce le fait que, de plus en plus, “l’État tend à s’immiscer dans nos affaires”, “même au temps des Soviets, on n’aurait pas fait mieux.”
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