La Poursuite des Tuniques bleues

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Sorti en 1967, le film Les Tuniques bleues (titre original : A Time For Killing) est adapté du roman de Nelson et Shirley Wolford, The Southern Blonde. Commencé par Roger Corman, il fut achevé – et c’est donc lui qui en a été crédité – par Phil Karlson.

Au générique, Glenn Ford, Inger Stevens, George Hamilton, Paul Petersen, Harry Dean Stanton. Pour les cinéphiles, signalons la présence, dans un tout petit rôle (mais le premier dont il est crédité), de Harrison Ford. Il faut être attentif : dans le rôle du Lt. Shaffer (un Nordiste, hélas…), on l’aperçoit moins d’une courte minute…

A quelques jours de la fin de la guerre de sécession, un groupe de prisonniers sudistes et leur chef, le capitaine Bentley, s’évadent du camp yankee où ils sont retenus. Direction, le Mexique où ils savent que les Sudistes sont bien accueillis par l’empereur Maximilien toujours en quête de soldats aguerris. Pour assurer leur fuite, ils enlèvent Emily (Inger Stevens), la fiancée de leur geôlier, le major yankee Wolcott.

Un parti de Tuniques bleues, en fait de l’infanterie montée (ce qui vexe fort les Sudistes appartenant tous à la cavalerie de Virginie), se lance à la poursuite des évadés. Au fil des jours, l’affrontement Nordistes contre Sudistes va se transformer en un duel personnel entre le major yankee et le capitaine rebelle. Quand, dans un petit village à la frontière américano-mexicaine, un messager yankee, porteur d’une dépêche annonçant que la guerre est finie, est abattu par les Sudistes, le capitaine Bentley ne dit rien à ses hommes. De la même façon, Emily n’en dira rien et poussera son fiancé de major à passer la frontière pour se venger – et la venger – de l’officier confédéré.

Un western de la fin des années 60. Les héros sont fatigués. Alors les anti-héros (et le western spaghetti prendra bientôt le relais) commencent à astiquer leurs bottes…

Alain Sanders – Présent

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