Plus de 500 000 fans du bijoutier de Nice sur Facebook, 6 000 de plus toutes les 10 minutes

À l’heure où nous écrivons ces lignes, la page Facebook de soutien à Stéphane Turk, le bijoutier de Nice qui a abattu un de ses agresseurs, rassemble 507 000 personnes. Toutes les dix minutes, environ 6 000 personnes la rejoignent. Du jamais-vu qui sonne comme un avertissement pour les politiciens et tout particulièrement ceux qui composent le Gouvernement Ayrault.

 

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47 Comments

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  • Georges29 , 16 septembre 2013 @ 1 h 04 min

    Exact, ce ne semble pas légitime défense, ni vengeance, ni intention de tuer. Ce serait plutôt à comprendre comme une tentative d’arrêter les voleurs. Dans ce sens, à cet instant précis, ce bijoutier devrait être considéré comme un auxiliaire ponctuel de la police, comme c’était compris jadis. On peut discuter sur l’arme, sur le fait que le voleur ait été tué, etc …, comme l’imbécile regarde le doigt qui montre la lune, etc ….

  • jean , 16 septembre 2013 @ 10 h 32 min

    très bien

  • charles-de , 16 septembre 2013 @ 10 h 34 min

    D’où le juge a-t-il sorti “l’INTENTION de TUER” du bijoutier ?
    Pure présomption et pur “procès d’intention”, formellement interdit par la loi !
    Mais peut-être est-ce volontaire, mais dans un autre sens ; avec ce chef d’accusation débile, comment les jurés répondront-ils à la question ; “Le bijoutier a-t-il eu l’intention de tuer ?” – “NON”.
    – “Mais il a tué quand même !” – “Il avait l’INTENTION d’arrêter les braqueurs.”
    – “Allez, finalement, 3 ans de prison avec sursis, ça vous va ?”

  • charles-de , 16 septembre 2013 @ 12 h 01 min

    Moi, ce qui m’effraie le plus, c’est de voir que depuis des décennies la veulerie et la lâcheté l’emportent de plus en plus. Les délinquants et les criminels sont très souvent considérés comme des “victimes” de notre méchante société, et comme des “héros” quand ils finissent par sortir de prison.
    Moi, j’ai un père tué (par nos futurs amis) juste avant la Libération quand j’avais à peine 4 ans, une mère opérée du cœur quand j’avais 16 ans et déclarée “en invalidité totale et permanente” grâce à l’emploi que la République lui avait réservé en tant que veuve de guerre.
    J’ai travaillé dur et réussi à faire des études supérieures, en travaillant notamment à l’étranger pendant toutes les vacances, et je n’ai jamais eu même l’idée d’aller voler et encore moins braquer qui que ce soit.
    Je vois qu’aujourd’hui, “l’évolution” fait que des gamins de plus en plus jeunes se croient permis d’aller voler, menacer ou même tuer à l’occasion en s’imaginant qu’ils vont toujours s’en tirer à bon compte.
    Le braqueur tué, à peine 18 ans, déjà 14 condamnations : un beau début dans la vie !
    Que faites-vous d’un fruit que vous voyez commencer à pourrir dans un panier ? Vous le laissez là ?
    Quant à la méconnaissance juridique, moi, j’ai été atterré plutôt par la lecture des motifs de cassation de CENTAINES d’arrêt, essentiellement pour “grave méconnaissance des principes fondamentaux du droit”, dont s’étaient rendues coupables à peu près toutes les Cours d’Appel de France et de Navarre ! C’est à se demander d’où on a pu sortir ces magistrats.
    Autre exemple, personnel celui-là : traîné en Cour d’Appel Correctionnelle par ma peu tendre (et aujourd’hui feue) épouse, je fis remarquer au Président que le divorce dont il avait parlé n’existait pas.
    – “Et pourquoi ?” me dit-il.
    – “Parce qu’il traîne depuis deux ans à la Cour de Cassation !”
    – “Le recours en Cassation n’est pas suspensif !” affirma-t-il.
    Et là, je lui ai carrément rigolé au nez, en lui citant, et en lui demandant de vérifier son NCPC, l’article 1121 : “Le délai de pourvoi en cassation SUSPEND l’exécution de l’arrêt qui prononce le divorce…”
    Comme il restait coi, j’ai conclu notre échange en disant : “Je constate une fois de plus que nul n’est censé ignorer la loi, SAUF CEUX QUI SONT CHARGéS DE L’APPLIQUER !”
    Et que dire d’un Procureur qui vous dit en pleine audience : “De toutes façons, vous allez récidiver !”
    Oui, EUX, ils connaissent les principes fondamentaux du droit !
    “Etat de droit” ? Vaste blague, comme “l’école est obligatoire”, comme “tout enfant qui naît en France est Français”, comme “la loi est la même pour tous” (preuve peut-être en Alsace-Moselle ou dans les DOM ?).

  • Tonio , 16 septembre 2013 @ 12 h 20 min

    Comme la justice Taubira n’a rien à voir avec la justice; comme la Tcheka de Vallsdjinski n’a rien à voir avec la police qui doit protéger tous les citoyens et non seulement les chouchous du régime; les ennemis de Hollande sont des ennemis du peuple, des social-traîtres et, selon la loi léniniste réactivée par Hollande, ne méritent que la corde.

  • Tonio , 16 septembre 2013 @ 12 h 26 min

    Cette explosion de ressentiments à l’égard de la justice-police du régime Hollande est un inquiétant prélude à toutes les élections de 2014 et au-delà; mais les socialos nous ont déjà montré au cours de l’Histoire leur habileté à retourner par la brutalité les situations qui leur échappent; Hollande fera de même, il lancera les escadrons de sa Tcheka contre les manifestations anti-Hollande au prétexte que ces manifestants troublent l’ordre démocratique et “républicain” (=socialiste dans la bouche du PS): on parie ?

  • monhugo , 16 septembre 2013 @ 16 h 02 min

    @Charles-de. Sur les effets du pourvoi en cassation en matière de divorce.
    Pas d’effet dévolutif, car la Cc n’est pas un 3ème degré de juridiction.
    Sur l’effet suspensif. On doit distinguer entre le prononcé même du divorce, et certaines conséquences en matière de procédure de divorce.
    L’art 1086 (et non 1121) du NCPC dispose en la matière, pour le prononcé-même :
    – le délai de pourvoi en cassation suspend l’exécution de la décision qui prononce le divorce,
    – le pourvoi en cassation exercé dans ce délai est également suspensif.
    Conséquence ; les époux sont toujours mariés, et on ne peut transcrire la décision sur les actes de l’Etat civil, tant qu’elle n’est pas définitive. On est en matière d’état des personnes. Il faut attendre l’extinction de tous les recours. Un “divorcé” en appel qui se remarierait sans attendre que la Cc se prononce éventuellement risquerait la bigamie.
    En revanche, sur certaines conséquences en matière de procédure de divorce, retour du droit commun de l’effet non suspensif. Ainsi, nonobstant pourvoi, tout ce qui concerne
    les pensions, la contribution à l’entretien et l’éducation des enfants et l’exercice de l’autorité parentale est d’exécution immédiate.

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