Sans les méchants Blancs, les gentils Noirs ne seraient tout simplement ni… vivants ni… bruyants

Un peu de reconnaissance serait la bienvenue :

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  • jejomau , 13 juillet 2020 @ 23 h 52 min

    De nombreux témoignages du XIXe siècle rapportent que les habitants de Nouvelle-Calédonie prisaient tout autant la chair humaine que les autres Océaniens

    Le premier témoignage est celui du contre-amiral français Antoine Bruny d’Entrecasteaux, parti à la recherche de l’expédition disparue de La Pérouse. En 1783, il aborde la cote ouest de la Grande Terre et les îles Loyautés. De retour en France, il présente les habitants comme de féroces sauvages. « L’éloignement que les habitants de la Nouvelle-Calédonie paraissent avoir pour les travaux de l’agriculture est peut-être la première des causes qui ont rendu ce peuple anthropophage. »

    En novembre 1856, Le Messager de Tahiti publie la lettre d’un colon installé à Kanala où il est le seul Blanc. Il écrit à un ami : « Mon cher docteur, je suis au milieu des sauvages, il est si rare de voir entrer ici un navire, que je puis me regarder complètement en dehors de la civilisation… Ils sont anthropophages, et j’ai assisté à plusieurs festins de chair humaine. Quand une tribu est en guerre, elle envoie en cadeau à une tribu son alliée les deux ou trois premiers prisonniers qu’elle fait ; le chef reçoit ce cadeau avec pompe, rassemble tout son monde, leur fait voir les captifs, leur fait un discours avec une volubilité à perdre haleine. Le discours fini, les danses commencent, accompagnées de hurlements et de cris épouvantables. Ils m’ont envoyé chercher plusieurs fois pour assister à leurs festins […] Le chef aliki leur distribue les membres du mort. Un de ces Indiens, prenant un des mollets, me dit que ce morceau est le plus délicat de tout individu. Pour remplacer le couteau, qui leur manque, ils se servent d’une feuille de roseau, avec laquelle ils enlèvent de belles tranches, les mettent entre deux feuilles de bananiers, et les font cuire sur la braise. Ils m’ont offert plusieurs fois de partager leur repas, me disant que c’était excellent ; je leur ai fait comprendre qui les Oui-Oui ne mangent pas leurs semblables. Oui-Oui, c’est le nom qu’ils nous donnent. »

    Extraits du Point du 14/08/2018

    Aujourd’hui, ils sont civilisés. Depuis que le Blanc est arrivé…

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