https://youtu.be/lbDsiKJy2Ew
Le Parisien nous aura appris (ou pas) que le contribuable doit aussi payer le sèche-cheveux du président de l’Assemblée nationale. Pour Rugy, il s’agissait donc d’un produit de la très onéreuse marque anglaise Dyson. Ce sèche-cheveux se prévaut d’une haute technologie ayant demandé une finalisation de cinq ans.
Voici la parole officielle de Dyson quant à son Supersonic:
“Cinq ans. 103 ingénieurs. Plus de 1 600 kilomètres de cheveux testés!
Pour révolutionner totalement le sèche-cheveux traditionnel, nous avions besoin de comprendre tout concernant les cheveux : du cortex aux cuticules, de la racine à la pointe. Raides, ondulés, bouclés et frisés, plus de 1 600 km de vrais cheveux sont passés dans nos laboratoires internes. C’est seulement de cette façon que nous pouvions comprendre les conséquences du séchage, l’impact du brushing et les effets des produits de coloration.
Offre une protection contre les dégâts causés par une chaleur excessive afin de préserver la brillance naturelle des cheveux.
La température de l’air est mesurée 20 fois par seconde, ce qui permet de la contrôler en permanence.
Grâce à notre moteur numérique le plus rapide à ce jour, le sèche-cheveux Dyson Supersonic™ produit un flux d’air à haute vitesse et contrôlé qui permet d’obtenir simultanément un séchage rapide et un style précis.
Le séchage ne doit pas durer une éternité. Un séchage rapide requiert un flux d’air à grande vitesse et contrôlé.”
Ceci explique cela: le modèle de base coûte 399 euros, sa version Or 23,75 carats: 499 euros.
Une rapide “interview” du Net permet de comprendre que ce sèche-cheveux, s’il est moins bruyant que les autres, n’affiche en fait pas de performances extraordinaires.
Et c’est ainsi que l’on comprend que le couple Rugy l’ait laissé à l’hôtel de Lassay tant il suffit aux boucles en perdition de Richard Ferrand.
Enfin pour aller plus vite et tout savoir, il convient de nous interroger sur ce que nous ne payons pas pour ces sangsues de la République qui nous gouvernent, nous méprisent et surtout, nous vampirisent?
Ils ne payent absolument rien: pas même leurs mouchoirs en papier.
Pourquoi leur offrons-nous mieux qu’une vie de palace, avec bagnoles et avions inclus?
C’est ainsi que nous doublons voire triplons leurs salaires mirobolants.
Et vous les laissez oser vous parler d’exemplarité et d’austérité!
Sybilline Bavastro