Les secrets de la Pléiade… (Vidéo)

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Créée en 1931 par Jacques Schiffrin dans le cadre de ses Éditions de la Pléiade (1923), la collection de la «Bibliothèque reliée de la Pléiade» est rachetée par Gallimard le 31 juillet 1933, Jacques Schiffrin en conservant toutefois la direction. Le premier dessein de la collection est de proposer, au format poche, les œuvres complètes des auteurs classiques, en préservant un grand confort de lecture. D’où le papier bible, le petit format, la couverture de cuir souple et le soin porté à la composition typographique.
Après-guerre, la «Pléiade» devient aussi une collection de référence, par le renforcement de son appareil critique. La collection trouve son équilibre entre fonds et nouveautés, littératures classique et contemporaine, refonte de ses anciennes éditions (Camus, Rimbaud, Montaigne…), œuvres françaises et étrangères ; elle étend son programme au-delà des seuls catalogues de Gallimard ou de ses filiales, accueillant par exemple les œuvres de Julien Green, François Mauriac, Julien Gracq, Claude Simon ou Marguerite Duras… André Gide sera le premier auteur contemporain à y entrer de son vivant dès 1939, suivi par onze autres jusqu’à Milan Kundera en 2011. Plus de huit millions d’exemplaires vendus depuis 1933.
Dirigée par Jacques Schiffrin de 1931 à 1940, Jean Paulhan de 1941 à 1946, puis placée sous la direction de la famille Gallimard (Raymond et son fils Michel, Robert puis Antoine Gallimard), la «Pléiade» bénéficie des apports scientifiques et éditoriaux de ses directeurs littéraires successifs : Jean A. Ducourneau (1959-1966), Pierre Buge (1966-1987), Jacques Cotin (1988-1996) et, depuis 1996, Hugues Pradier.

 

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