Pleins pouvoirs à Macron: les robots LREM ont voté comme les godillots qu’ils sont! (Vidéo)

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Au terme de quatre jours de débats vifs entre la gauche radicale et la majorité, l’Assemblée a donné jeudi soir son feu vert à l’exécutif pour légiférer par ordonnances sur la réforme controversée du code du travail, premier gros chantier du quinquennat. Le projet d’habilitation a été approuvé par 270 voix contre 50. La majorité ainsi que les Républicains et les Constructifs LR-UDI ont voté pour, la Nouvelle gauche, les Insoumis et les communistes ont voté contre.

Le texte va maintenant être transmis au Sénat pour être voté définitivement d’ici avant la fin de la session extraordinaire début août. Le contenu des ordonnances sera présenté fin août aux partenaires sociaux pour une ratification soumise à l’automne au Parlement, ce qui devrait engendrer une nouvelle bataille. “Le vrai débat aura lieu au moment où on aura le contenu des ordonnances”, a dit le président du groupe Nouvelle gauche (ex-PS), Olivier Faure disant des débats qu’ils se sont tenus dans une “forme d’abstraction totale”, Muriel Pénicaud et le rapporteur Laurent Pietraszewski (REM) renvoyant régulièrement au “dialogue social” en cours.

D’ici là, une journée de mobilisation est prévue le 12 septembre à l’appel de la CGT. Depuis la tribune de l’Assemblée, le chef de file de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a appelé “à la lutte”. “Braves gens, révoltez-vous”, a-t-il lancé.

A défaut de pouvoir bloquer le texte, insoumis et communistes, très mobilisés dans l’hémicycle et sur les réseaux sociaux, ont combattu alinea par alinea les neuf articles du texte, a côté duquel la loi El-Khomri n’était “qu’une mise en bouche”, selon le chef de file communiste André Chassaigne. Ils ont imposé, via de nombreux amendements, quasiment tous rejetés, demandes de votes et joutes oratoires, un face-à-face avec la majorité qui est peu à peu sortie de sa réserve. (…)

Les Républicains se sont montrés discrets. Leur orateur Gérard Cherpion a reconnu qu’il ne pouvait s’opposer à des propositions portées “les cinq dernières années”. Les socialistes, par la voix principalement de Boris Vallaud, se sont concentrés sur quelques points, comme la défense du compte pénibilité. Le FN, qui n’a pas de groupe, a été peu présent. La fin du débat approchant, le climat s’est détendu. L’insoumis François Ruffin s’est dit heureux de son “dépucelage parlementaire: on a beaucoup parlé, c’est une enceinte plaisante”, a-t-il dit.
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