Les médias anti-Trump en ont fait des kilos sur une petite vidéo de 28 secondes où l’on voit Trump terrasser, façon catcheur, un homme dont le visage est remplacé par le logo de CNN. Scandal in the bobo-leftist family : « Comment ose-t-on s’en prendre ainsi à des journalistes ! »
Remettons cette vidéo drolatique, qui se conclut sur les mots Fraud News Network (« Réseau escroc d’informations »), dans son contexte. Avant l’élection présidentielle, pendant l’élection présidentielle, après l’élection présidentielle qui a renvoyé leur Hillary Clinton dans les cordes, la raison d’être de CNN a été – et reste – de déglinguer Trump. By hook or by crook comme on dit en anglais. Et il devrait s’écraser platement devant les Intouchables ?
Cette vidéo est venue en réaction à une énième forgerie de CNN qui, en l’occurrence, accusait un proche de Trump de relations avec la Russie (c’est leur obsession). Il s’agissait d’un montage tellement grossier que CNN a dû présenter des excuses et renvoyer ses trois journalistes pris en flagrant délit de fabrication de fausses informations.
S’il y a un scandale, c’est là qu’il se trouve. Et pas dans la riposte de Trump. Les journalistes pourraient tout se permettre, mentir, traficoter l’info, insulter à longueur de temps, et il serait scandaleux de les renvoyer dans leur caniveau ? Une carte de presse, ce n’est pas un gilet pare-balles…
« Trump encourage la violence contre les journalistes », gémit CNN. C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Les fauteurs de haine qui viennent crier « Maman, bobo… ».
NBC, CNN, MSNBC, le Washington Post, le New York Times, le Financial Times (organe officieux de l’UE) aboient. La caravane Trump passe : « Les médias d’information, faux et frauduleux, travaillent dur pour convaincre les Républicains et les autres que je ne devrais pas utiliser les réseaux sociaux. Mais souvenez-vous que j’ai gagné l’élection de 2016 avec des interviews, des discours et les réseaux sociaux. CNN, c’est Fake News et du journalisme de caniveau. »
La gauche médiatique (pardon pour la redondance), qui excusait naguère les turpitudes de Bill Clinton, ne recule devant rien : simulations du meurtre de Trump, insultes ordurières sur son intelligence et son physique, attaques ad hominem contre lui et sa famille, etc.
La différence – et ça, ils ne le digèrent pas – c’est que Trump est le premier président à rendre les coups. A la différence de Bush qui endurait les attaques sans broncher. On le prend à partie ? Il contre-attaque en quelques tweets vengeurs. Evelyne Joslain, la seule spécialiste française des Etats-Unis à ne pas être de gauche (ce qui lui a valu d’être chassée des plateaux de télévision), écrit : « Trump a su faire des tweets un genre littéraire et politique nouveau. Et même un art : qualificatifs lapidaires, formules cinglantes, justesse des raccourcis synthétiques. » Trump précise : « Mon usage des réseaux sociaux n’est pas présidentiel : il est présidentiel moderne. » A bon entendeur…