L’islamisme, idiot utile du nouvel ordre mondial!

Les dirigeants mondialistes redessinent les cartes et les alliances en finançant en douce les groupes qui déstabilisent les points clés du verrou eurasien.

Que ce soit à l’international par l’État islamique, ou dans les pays de l’Occident sous tutelle des États-Unis par les attentats récents en France (Charlie Hebdo et Saint-Quentin-Fallavier dans l’Isère), l’islamisme radical travaille, en idiot utile, à l’avènement du Nouvel ordre mondial.
Les dirigeants mondialistes (banques qui ont la main sur la création monétaire dans l’Union européenne ou aux États-Unis, grands cartels militaro-industriels de l’énergie) redessinent les cartes et les alliances en finançant en douce les groupes qui déstabilisent les points clés du verrou eurasien.

Hillary Clinton avait avoué qu’Al-Qaïda fut financé par les élites américaines et notamment la CIA. Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda, fut soutenu au début de son action contre la Syrie d’Assad par les puissances occidentales, déconnectées de leur peuple et de leur histoire. Quand le gouvernement de François Hollande et de Manuel Valls ne bouge pas le petit doigt après les « révélations » de l’espionnage américain sur la France…

La devise de Talleyrand, « Agiter le peuple avant de s’en servir », reste toujours d’actualité. Jouant sur l’émotion et la sidération des peuples, le Nouvel ordre mondial avance ses pions, permettant de faire passer des lois qui seraient insupportables en temps de paix. Notre société ressemble de plus en plus à une synthèse des œuvres d’anticipation Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley (grand ponte des réseaux mondialistes, dont le frère Julian Huxley fut le premier président de l’UNESCO et à la base de la création du WWF) et 1984 de George Orwell.

La double manipulation, de l’ennemi utile et de l’endoctrinement des peuples, permet de redessiner les cartes du verrou eurasiatique à travers des critères ethniques et énergétiques. « Le paradigme le plus adéquat pour comprendre le monde de l’après-guerre froide serait donc le choc des civilisations et, parmi celles-ci, Huntington en dégage deux, selon lui intensément hostiles à l’Occident, les “islamo-confucéens” (lisez les musulmans et les peuples où le confucianisme joue un rôle culturel déterminant : Chine, Vietnam, Corée) » 1, écrivait déjà, en 1997, Zbigniew Brzeziński, ancien conseiller du président Jimmy Carter et membre du groupe Bilderberg et de la Trilatérale.

Le père de la manipulation médiatique, Edward Bernays, neveu de Sigmund Freud, avait déjà exposé dans son livre Propaganda comment manipuler l’opinion en démocratie le rôle occulte de certaines élites : « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays ».
Seulement, cette situation devient de moins en moins tenable, sauf par la crainte et la répression (loi sur le renseignement, bâillonnement des opinions contraires, dogmes de la laïcité). Comme Saul sur le chemin de Damas, jusqu’à quand cela tiendra-t-il ?

Brzezinski Zbigniew, Le grand échiquier, Pluriel, p.16. ↩
Propaganda, comment manipuler l’opinion en démocratie, Edward Bernays, La Découverte, 2007, p.31. ↩

Florian Toumit – Boulevard Voltaire

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