Dans l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC, Gilles-William Goldnadel a souligné la complicité et le soutien financier de George Soros à l’opération « Aquarius ». Interrogé au micro de Boulevard Voltaire, l’avocat essayiste explique en quoi cette affaire est une escroquerie intellectuelle destinée à faire plier l’Italie et à casser l’Europe des nations.
Dans « Les grandes Gueules », vous vous en êtes pris assez violemment au navire « Aquarius », propriété de SOS Méditerranée. Vous avez pointé les financements assez particuliers de cette association.
Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Je constate simplement que le bateau est affrété par l’Open Society qui appartient à monsieur Georges Soros qui est à la fois un spéculateur et un lobbyiste immigrationniste milliardaire. Ils professent l’immigrationnisme à outrance et la fin des frontières. C’est leur droit le plus strict, mais je suis également dans mon droit et mon devoir de m’interroger sur leurs motivations.
Je pense qu’elles sont tout à fait claires. Elles tendent à vouloir faire plier le gouvernement italien. C’est la raison pour laquelle ils n’acceptent pas volontiers de partir pour l’Espagne. Il s’agit d’une sorte de chantage à l’émotion pour tenter d’obtenir du gouvernement italien, qui se dit populiste et opposé à l’immigration illégale, de céder. L’idée serait que si jamais un gouvernement comme celui-là cédait, alors les peuples seraient totalement désespérés et ne sauraient plus à qui se fier. Le chantage me paraît un peu grossier et relève selon moi de l’escroquerie intellectuelle et morale. D’ailleurs, même des journalistes se trouvent à l’intérieur du bateau.
Le gouvernement italien a été très bien inspiré de refuser ce chantage. Les gens sont de moins en moins dupes. J’observe qu’on ne nous dit pas que le bateau est rempli de gens qui fuient un territoire en guerre. Ce sont très probablement des Tunisiens, des Algériens et peut-être des gens qui viennent du Nigéria. Ces pays ne sont pas en guerre. Les gens en question ne sont pas éligibles au droit d’asile, quel que soit le contenu de ce droit d’asile, même le plus extensif possible.
Le vrai courage politique et le vrai humanisme bien compris, appliqué y compris à ses propres populations européennes qui ont le droit à la sécurité, à la prospérité et à l’identité, c’est de savoir dire non et de refuser les escroqueries intellectuelles ou morales de ce genre.
Le vrai courage politique est de ne pas céder non plus à tous ces gens qui exhibent avec impudeur leur grand coeur, surtout quand cela ne leur coûte rien.
Selon vous, certaines associations utiliseraient-elles les migrants comme arme politique ?
Je pense que certaines organisations humanitaires sont faussement humanitaires et sont des complices avérés des passeurs. Ils vont chercher directement les candidats à la migration en Libye. C’est une volonté politique soutenue par un désir délibéré de casser l’Europe des nations, par une détestation de l’Occident et de ses frontières.
Je crois que nous sommes à la croisée des destins. Soit nous savons dire non et on peut peut-être sauver les choses, soit nous laissons filer et c’est la fin de la civilisation européenne, voulue et délibérée.