Anne-Sophie Lapix, icône de la bobosphère! (Vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=sgwIcCUQsKs

Après un bac C (bac S actuel) obtenu au lycée Saint Thomas d’Aquin à Saint-Jean-de Luz en 1990, elle entre à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux dans le but d’intégrer le CFJ (Centre de Formation des Journalistes) de Paris, ce qu’elle fera par la suite après en avoir passé le concours. Entre temps, elle passe un an en Angleterre grâce au projet d’échange universitaire « Erasmus », profitant d’un partenariat entre l’IEP de Bordeaux et l’université de Bristol. En 1996, elle est donc diplômée à la fois de l’IEP de Bordeaux et du CFJ spécialité télévision. Parallèlement à ses études, elle s’exerce à son futur métier en effectuant des piges pour le quotidien Sud Ouest durant l’été 1995 puis en faisant un stage pour France 3 Champagne-Ardenne durant l’été 1996.

Après son stage à France 3 Champagne-Ardenne, Anne Sophie Lapix passe un entretien pour présenter le journal sur la chaîne d’information spécialisée dans l’économie et la finance Bloomberg TV-AFP, présente dans plusieurs pays. Elle obtient alors son premier CDI en tant que journaliste et présentatrice de télévision. Elle conservera ce poste jusqu’en 1999, date à laquelle elle est recrutée par Jean Claude Dassier, alors directeur général de LCI(filiale du groupe TF1), qui fut aussi président de l’Olympique de Marseille de 2009 à 2011 et qu’elle considère comme son mentor, pour présenter le journal. Elle va exercer cette fonction jusqu’en 2005. Parallèlement, elle travaille pour l’émission « Sortie en salle «  sur Cinéstar 1 et 2  de 2001 à 2002 puis présente « Le Grand Journal » sur Canal pendant la saison 2004/2005. En 2005, elle est recrutée par M6 pour assurer la présentation et la rédaction en chef du magazine « Zone Interdite ».

En janvier 2006, elle présente le « 12.50 » sur M6, journal de la mi-journée diffusé du lundi au vendredi. A la rentrée 2006, suite à l’annonce de son départ pour TF1, elle est remplacée par Mélissa Theuriau à la présentation de « Zone Interdite » et par Nathalie Renoux à celle du « 12.50 ». En septembre 2006, libérée de ses engagements avec M6, elle rejoint donc officiellement TF1 pour devenir le joker(ou remplaçante) de Claire Chazal sur TF1 en présentant les journaux télévisés du week-end, succédant ainsi à Laurence Ferrari. Parallèlement, elle co-présentera avec Harry Roselmack le magazine du dimanche « Sept à Huit ». Elle présente son premier JT sur TF1 le 5 janvier 2007. En juin 2008, elle démissionne de TF1 pour reprendre les rênes du magazine politique « Dimanche+ » sur Canal+. De septembre 2010 à juin 2012, elle présente aussi un journal télévisé le dimanche midi dans le cadre de l’émission « Dimanche+ ».

Le 15 janvier 2012, elle reçoit Marine Le Pen dans l’émission et l’entretien prend alors la forme d’un duel avec pour pomme de discorde le programme économique de la candidate. La vidéo fera par la suite l’objet d’un incroyable buzz sur Internet. La journaliste la recevra à nouveau en avril 2013, ce qui donnera lieu à un nouveau clash, Marine Le Pen l’accusant alors de « racisme » contre le Front National. En août 2013, elle est attaquée en justice par Maxime Saada, directeur général adjoint de Canal+ en charge des chaînes payantes, lui reprochant d’avoir fait la promotion du magazine « C à vous » (France 5) qu’elle doit présenter à la rentrée, et ce alors qu’elle était encore en contrat avec Canal+. En juillet de la même année, elle posait en effet aux côtés d’Alessandra Sublet, ex-animatrice de « C à vous » sur la couverture de Télé Sept Jourssous le titre « Passage de témoin complice à C à vous ». Pour cette photo, il lui réclame 70 000 euros. Le 1er septembre, libérée de ses engagements avec Canal+, la présentatrice fait éclater sa joie en publiant sur Twitter le message suivant : « Enfin libre ! ». Le lendemain, elle reprend officiellement les commandes du talk show « C à vous », diffusé quotidiennement sur France 5, et le 19 septembre, la chaîne Canal+ annonce qu’elle a été déboutée de l’ensemble de ses demandes et qu’elle est condamnée à verser 5000 € de frais de remboursement à Anne Sophie Lapix pour les frais de justice engagés.

Hormis sont engagement anti-FN qui transparaît dans ses diatribes et dans son attitude inquisitoriale vis à vis de Marine Le Pen à la télévision, le cursus d’Anne-Sophie Lapix ne laisse pas apparaître de parcours militant stricto sensu.

Interrogée par Paris Match en septembre dernier sur son salaire, elle répond de manière évasive au journaliste qui lui demande si elle est payée autant que l’ex-présentatrice de « C à vous » Alessandra Sublet à laquelle elle a succédé (laquelle touchait 12 000 euros par mois). Anne-Sophie Lapix confirme seulement qu’elle touche un salaire inférieur à France 5 que sur Canal+.

Anne-Sophie Lapix est l’épouse depuis juin 2010 du publicitaire Arthur Sadoun, président depuis janvier 2009 de Publicis Worldwide France et membre du club Le Siècle. Publicis, géant mondial de la communication, a été fondée en 1926 par Marcel Bleustein, et son PDG est aujourd’hui Maurice Lévy. C’est aussi l’un des principaux contributeurs financiers (avec Microsoft) du think tank du Parti socialiste « Terra Nova ». En avril 2011, Arthur Sadoun a racheté l’agence de santé de François Sarkozy, le frère de Nicolas, et nommé François Sarkozy « chief operating officer » de Publicis Groupe.

Selon le journal Télé 2 semaines, Anne Sophie Lapix devrait jouer aux côtés de Gérard Lanvin, Fred Testot et Jean Pierre Darroussin, dans le prochain film de Jean Becker, réalisateur des « Enfants du paradis » et de « Un crime au paradis ». Intitulé « Bon rétablissement ! » le film doit sortir courant 2014. Il est une adaptation du roman éponyme de Marie-Sabine Rogeret.

« J’ai la contrainte du CSA qui m’oblige à recevoir le leader du Front national. Comme c’est une obligation, je ne me pose pas la question de savoir si c’est une bonne chose ou non. Mais je trouve de toute manière toujours intéressant de mettre à l’épreuve les idées du Front national. Son projet politique brasse des milliards sans apporter d’explication sur la provenance des chiffres. Je ne l’avais jamais interrogée sur les questions économiques, c’est un angle d’attaque que je recommande », Nouvel Obs.com, 16 janvier 2012.

« Je n’ai aucune fascination pour le pouvoir. Même si certains invités sont très sympas, je ne suis copine avec aucun. Ça ne me viendrait pas à l’idée d’aller boire un verre avec eux, je ne veux pas être dans la connivence » (www.aufeminin.com)

« J’ai trouvé dommage d’arrêter cette émission [l’émission d’Audrey Pulvar sur i>Télé], car Arnaud Montebourg est encore loin d’être le candidat socialiste à la présidentielle. Je comprends que cela puisse poser un problème quand une personnalité porte la candidature de tout un camp, mais là, il s’agit simplement d’un candidat parmi d’autres. Et Audrey Pulvar n’est pas encore première dame de France… Si elle était capable d’exercer son métier il y a deux mois, je ne vois pas pourquoi, subitement, cela ne serait plus possible… », TV Mag – 9 au 15 janvier 2011.

« Je ne veux exclure personne. Je n’ai pas de liste noire. Pour autant, je n’ai pas envie d’inviter tout le monde. Si un jour, pour respecter les temps de parole des uns et des autres, je dois inviter Marine Le Pen à dîner, je le ferai. Mais « C à vous » est une émission conviviale. Et vous imaginez bien qu’un repas avec Marine Le Pen serait tendu et, finalement, assez désagréable pour tout le monde », TéléObs – 12 septembre 2013.

« Anne Sophie Lapix me hait. Son boulot n’est pas de me haïr ni de me combattre, ni de m’interroger, elle n’est pas juge d’instruction. La réalité c’est qu’elle est mariée avec le patron de Publicis et elle participe donc, disons par mariage, d’un système qui me combattra jusqu’au dernier moment parce que je le combats. Je suis contre ce système qui mange ensemble, qui a été élevé ensemble, qui met ses enfants dans les mêmes écoles et qui a squatté le pouvoir dans notre pays et qui l’a arraché au peuple français », Marine Le Pen – Radio Classique – 2 avril 2012.

Lu sur l’OJIM

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