Pour un musée de l’esclavage qui parle vrai!

Il est vrai que certaines choses, dans la vie, sont plus honteuses que d’autres. L’esclavage, par exemple, est sans doute une des choses les plus horribles que nous ayons à notre bilan. Quand je dis nous, je ne parle pas des Français, comme on aime si souvent le faire, mais de l’espèce humaine. C’est dans l’optique de faire connaître les caractéristiques de cette catastrophe humaine que François Hollande a annoncé la création, d’ici la fin de l’année, d’une fondation pour la mémoire de l’esclavage, pendant que la LICRA et le CRAN réclament un musée sur les terres de la métropole.

À tout cela, je dis un grand OUI.

OUI pour qu’enfin nous puissions apprendre à nos têtes blondes et brunes que l’esclavage arabo-musulman perdure depuis des siècles et sur toute la planète, traitant Blancs et Noirs pires que des animaux (l’État islamique n’ayant rien inventé).

OUI pour qu’enfin on dise haut et fort que l’islam, aujourd’hui comme hier, a été utilisé pour justifier l’esclavagisme sur tout le continent africain et au Moyen-Orient.

OUI pour qu’enfin nous mettions en pleine lumière ces (trop nombreux) chefs de tribus noirs (et, plus généralement, le rôle d’une partie de la population noire) qui, attirés par le gain de quelques babioles, chassaient et vendaient leurs frères comme esclaves pour les Amériques.

OUI pour qu’enfin on admette que la France (et l’Occident plus généralement) a été le fer de lance de l’abolition de l’esclavage, et ainsi mettre fin à l’imaginaire du Blanc colonisateur et esclavagiste, afin de le remplacer par une réalité autre : l’Europe (par les nations ou les ONG) a fortement participé au développement du continent de Mandela et Cléopâtre (développement des voies de communication, des écoles, de la médecine).

J’attends d’un musée qu’il donne une information vraie, fondée et totale, et à ceux qui pensent que la création d’un tel musée sera objet de manipulation et de stigmatisation de l’Européen « de souche », je réponds qu’il n’y a rien à craindre. Personne ne peut être assez pourri pour utiliser un sujet aussi délicat et douloureux que l’esclavagisme à des fins idéologiques et racistes…

Quoique.

Alexandre Drudeau – Boulevard Voltaire

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