https://www.youtube.com/watch?v=LSA508GJ6YE
Le Festival de Marseille offrira pour sa vingt-deuxième édition 49 représentations de danse, théâtre et musique, avec un focus sur l’Afrique et des spectacles engagés, notamment autour de la crise migratoire Du 15 juin au 9 juillet 2017, ce festival dirigé depuis deux ans par Jan Goossens, l’ancien directeur du Théâtre royal lamand, présente 9 créations, ont annoncé mercredi ses organisateurs à Marseille.
“Le monde se trouve dans cette ville, et cette ville est le monde”
Entouré d’une “équipe généreuse, motivée et acharnée”, Jan Goossens a affiché son “ambition de placer ce festival au plus haut niveau”. Cette année encore, le Festival de Marseille se veut “local et international”: “le monde se trouve dans cette ville, et cette ville est le monde”, a-t-il assuré.
Pour ouvrir le bal, le chorégraphe chilien José Vidal présentera “Rito de primavera”, un “rituel sensuel avec une multitude de jeunes corps, vingt danseurs du Chili et vingt de Marseille”, selon Jan Goossens, qui revisitent le “Sacre du printemps” de Stravinsky.
Toujours autour de la thématique des migrations, une autre création sera présentée pour la première fois en France, du Brésilien Bruno Beltrão. Un spectacle autour de la marche pour évoquer celles que les migrants affrontent partout dans le monde.
Le Festival de Marseille fera également découvrir Dorothée Munyaneza, une artiste rwandaise devenue marseillaise, qui offre “un spectacle poignant et juste sur le génocide, un requiem pour les morts”, selon Jan Goossens.
En collaboration avec le Festival d’Avignon, Marseille accueillera cette année une trentaine d’artistes africains dont le danseur et chorégraphe Serge Aimé Coulibaly. L’auteur sud-africain Brett Bailey y présentera notamment “Sanctuary”, une première en France. Pour cette pièce qui explore la crise des migrants en Europe, il a recruté huit artistes aux quatre coins du Vieux continent, dont des réfugiés.
Le Festival de Marseille est né en 1994 et a été dirigé pendant vingt ans par sa créatrice, Apolline Quintrand.
Il est subventionné par la ville de Marseille et reçoit des aides de la région Paca, du ministère de la Culture et de la Direction régionale des affaires culturelles, ainsi que du Conseil départemental.
La vidéo est un extrait de Macbeth revu et corrigé par Brett Bailey.