La capitale de la Camargue vient d’intégrer l’association des villes sanctuaires de France. Comme Lourdes, le Mont-Saint-Michel, Le Puy-en-Velay ou encore Sainte-Anne-d’Auray. Objectif : mieux accueillir les pèlerins et les touristes. Par dizaines de milliers ils viennent entendre le message apporté selon la tradition par les saintes Maries : Marie Salomé, Marie Jacobé et leur servante Sara.
Curieuses villes que les villes sanctuaires. Elles attirent des foules considérables venues pour prier, par tradition, par curiosité ou tout simplement parce qu’elles sont en quête de spiritualité. Ces hôtes atypiques ne s’accueillent pas comme n’importe quel touriste. Pour les recevoir au mieux, une association regroupant des laïcs et des religieux a été créée il y a une quinzaine d’années. Elle a aussi pour objet de fournir un seul contact aux organisateurs de pèlerinages et de s’entraider pour promouvoir les sites en France et à l’étranger. Saintes-Maries-de-la-Mer est le dix-huitième sanctuaire à la rejoindre.
Situé près de l’embouchure du Petit-Rhône, dans le diocèse d’Aix-en-Provence et Arles, le village des Saintes-Maries-de-la-Mer est un haut lieu de pèlerinage depuis le Moyen-Age. Il s’élève à l’endroit où, selon la tradition, les saintes Maries sont descendues en l’an 45 d’une barque dépourvue de rames et de gouvernail. Elles fuyaient la persécution des premiers chrétiens en Palestine. Avec sainte Marie-Madeleine, saint Maximin, saint Lazare et sainte Marthe, elles sont les premières évangélisatrices de la Provence.
Deux autres pèlerinages importants se tiennent aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Celui d’octobre est plus particulièrement dédié à Marie Salomé. Le second commémore le jour, le 4 décembre 1448, où les reliques ont été découvertes dans le sous-sol de l’église fortifiée. Si certains historiens doutent de la venue des saintes, pour Source