L’époque est aux seins, aux fesses, c’est la pubis-mania, la génération sgeg. Sur la moindre pub pour des fringues il faut qu’il y ait une demi-nymphomane les 4 fers en l’air, telle une tortue mais sans carapace. Ainsi, avant, Yves Saint-Laurent, c’était l’élégance, avec Deneuve en smoking et des dames en jupe à plis, on se disait “Jamais je ne pourrais être aussi belle”, moi c’est là que j’ai arrêté de mettre des robes. Mais en 2017, le glamour, c’est ringard. Comme chez le poissonnier, on mise tout sur la raie, et la nouvelle pub St-Laurent c’est du X, les types en Vélib qui la voient se frottent à la selle du biclou en pensant à Clara Morgane dans le film la Menteuse de Fred Coppula, parce que c’est pareil.
Il y a en fait deux affiches, sur la 1ère, on voit une dame en bas résille, par terre les jambes écartées, en patins à roulette, un peu comme une nudiste qui se serait pris un bus et qui, en attendant les secours, se serait dit “Je vais ventiler au maximum, j’ouvre les cuisses, les chakras, je mouline avec les oreilles et je fais la mouette avec les bras”. Pour être plus ouvert que ça, il faut être une truite et croiser Cyril Lignac avec un couteau.
Mais il y a une deuxième affiche, qui fait passer la première pour la photo de janvier du calendrier des scouts protestants. On voit une autre dame, qui en tout doit faire le poids du téton gauche de David Douillet, tête sur un tabouret et fesses en l’air, ça rappelle la pub pour les poules de Loué quand la poule pond, mais sans le costume de poule, puisque Hanouna a acheté tous les déguisement d’animaux pour ses collaborateurs.